Un numéro vertigineux
- Revue Les diplômés
Le 5 novembre 2018
- Isabelle Bussière
Les portraits de diplômés dans ce numéro illustrent le vaste éventail des domaines dans lesquels ils se démarquent. Dans l’espace ou sur terre, ils ne connaissent pas de limites.
Imaginez que d’ici 10 ans nous trouvions des preuves de l’existence de vie extraterrestre. Et que ces preuves soient apportées par des scientifiques, étudiants et diplômés de l’Université de Montréal. C’est une des ambitions, tout ce qu’il y a de plus réaliste, du professeur René Doyon, directeur de l’Institut de recherche sur les exoplanètes. Voilà une perspective qui donne le vertige!
Pour notre dossier consacré à l’exploration spatiale, René Doyon nous a permis de visiter, le temps d’une nuit, les coulisses de l’Observatoire du Mont-Mégantic, dont il est aussi le directeur. On en ressort marqué par la précision des instruments et la finesse du travail accompli pour observer l’infiniment grand. C’est un rapport inversé qui nous fait mesurer tout ce qu’il faut de ténacité et de talent pour s’illustrer, comme le font les astrophysiciens d’ici, dans la course internationale à l’exploration de l’espace.
À la lecture des portraits de diplômés que nous vous proposons dans ce numéro, vous pourrez constater une nouvelle fois le vaste éventail des domaines dans lesquels ils se démarquent.
Dans l’espace ou sur terre, ils ne connaissent pas de limites ! Je pense ici à Florence François, que j’ai eu le bonheur de rencontrer l’été dernier. Repartie de zéro à son arrivée au Québec voilà 12 ans, cette expatriée haïtienne vient de décrocher un diplôme universitaire à 51 ans pour devenir travailleuse sociale afin d’aider les autres, les encourager à persévérer et à «rêver grand».
Ce désir d’inspirer les autres, on le trouve aussi chez Stéphane Laporte. Le diplômé en droit, bien connu du grand public pour ses chroniques et son humour, est aussi un homme engagé auprès des personnes handicapées pour favoriser leur participation à l’avancement de la société.
Enfin, que dire du geste historique de l’homme politique Guy Joron, qui a légué sa fortune à son alma mater?
Anonymes ou célèbres, ces diplômés partagent le même désir de redonner au suivant et de considérer l’épanouissement de chacun comme un enrichissement collectif.
Pour mieux incarner ces valeurs qui allient le savoir et l’entraide, nous avons décidé de changer le nom du Bureau du développement et des relations avec les diplômés pour le Réseau des diplômés et des donateurs de l’UdeM. Plus qu’un changement esthétique, c’est un changement durable qui nous concerne tous, diplômés, donateurs, professeurs et membres de la communauté universitaire.
À l’instar des personnes croisées dans ce numéro, il s’agit du réseau dont vous êtes les héros!