La Bibliothèque des sciences du campus MIL accueillera chercheurs et étudiants dès cet automne
- Forum
Le 21 janvier 2019
- Martin LaSalle

La nouvelle bibliothèque créera chez les usagers le sentiment d’un lieu ouvert et vaste grâce à la fenestration abondante et aux cloisons de verre, qui laisseront entrer la lumière du jour et qui donneront des points de vue sur les deux cours intérieures.
Crédit : Menkès, Shooner, Dagenais, Letourneux | Lemay | NFOE ArchitectesIntégrant des technologies de pointe, la Bibliothèque des sciences réunira les collections de sciences biologiques, géographie, chimie et physique ainsi que les ressources de la Cartothèque.
«Ce ne sera pas une bibliothèque comme les autres, assure Richard Dumont. Pas moins de 75 % de l’espace sera consacré aux usagers afin de leur donner accès aux collections et à des équipements technologiques de pointe qui leur ouvriront un monde de possibilités.»
M. Dumont est directeur général des bibliothèques de l’Université de Montréal. Il est persuadé que la Bibliothèque des sciences du campus MIL, qui ouvrira ses portes à la rentrée 2019, saura émerveiller la communauté universitaire et favoriser l’interdisciplinarité.
Érigée sur deux paliers entre les pavillons des sciences et de l’enseignement du campus MIL, elle desservira les 200 professeurs et 2000 étudiants des départements de sciences biologiques, géographie, chimie et physique – dont les bibliothèques respectives seront fusionnées – de même que l’ensemble de la communauté de l’UdeM.
Des lieux invitants et innovants, et un service accru
«La nouvelle bibliothèque créera chez les usagers le sentiment d’un lieu ouvert et vaste grâce à la fenestration abondante et aux cloisons de verre, qui laisseront entrer la lumière du jour et qui donneront des points de vue sur les deux cours intérieures, explique Linda Patry, directrice des bibliothèques scientifiques et de la Bibliothèque de droit. Les idéateurs du projet ont voulu offrir un environnement lumineux et naturel à ceux et celles qui y passeront de longues heures.»
À cet égard, Richard Dumont et Linda Patry ont tenu à saluer la contribution de Claire Dubois, la créatrice du concept de la Bibliothèque des sciences, qui, dès les prémisses de l’élaboration du Complexe des sciences, il y a 10 ans, a édifié les bases de ce qui allait devenir la bibliothèque de demain.
À la fois lieu d’étude, de rencontre, d’apprentissage, de création et de partage du savoir, la Bibliothèque des sciences comportera 330 places de travail, dont 17 salles pour les travaux en équipe.
Guidés par une équipe de professionnels polyvalente et diversifiée qui proposera des heures d’ouverture étendues, les usagers pourront profiter d’installations dernier cri, dont:
- un laboratoire de visualisation, constitué d’un mur de 27 écrans haute définition, interactifs et tactiles;
- un studio d’édition numérique, muni d’ordinateurs puissants et de logiciels spécialisés permettant des simulations et des analyses de données massives;
- des équipements de réalité virtuelle;
- un studio de présentation et communication, qui permettra la production de vidéos de façon intuitive et la tenue de vidéoconférences;
- la Cartothèque, constituée d’une collection de cartes géographiques, de photos aériennes et d’atlas ainsi que d’ordinateurs configurés pour maximiser l’exploitation des données géospatiales.
Des collections plus accessibles
La fusion des bibliothèques de chimie, de physique, de géographie, de la Cartothèque et de la collection de sciences biologiques pour ne former qu’une seule bibliothèque a été un véritable défi logistique.
Ainsi, la Bibliothèque des sciences mettra à la disposition des usagers de nombreuses collections scientifiques électroniques et des collections imprimées formées des titres les plus récents, les plus consultés et les plus utiles au soutien à l’enseignement et à la recherche.
«L’accès aux collections plus anciennes, qui seront entreposées dans un centre de conservation situé à proximité de la Bibliothèque, sera complété par un service de livraison électronique et physique des documents», dit Linda Patry.
De plus, les usagers pourront effectuer eux-mêmes leurs emprunts grâce aux bornes de prêt en libre-service qui seront situées dans le périmètre sécurisé des collections.
Un travail réalisé avec brio par les équipes en place
Outre la construction de la nouvelle bibliothèque, réalisée par le consortium Menkès, Shooner, Dagenais, Letourneux ‒ Lemay ‒ NFOE Architectes, la logistique entourant le déménagement des collections représente une tâche colossale à laquelle s’affairent les bibliothécaires et employés des quatre bibliothèques actuelles depuis plus de deux ans.
«Cette expérience a permis aux membres du personnel des bibliothèques qui seront regroupées de collaborer de façon plus étroite, ce qui est de bon augure, puisqu’ils seront appelés à se côtoyer quotidiennement et à travailler plus souvent en groupe à l’avenir, indique Mme Patry. Ensemble, ils formeront une plus grande équipe synergique et stimulante.»
«De même, il importe de souligner que le financement de plusieurs équipements a été assuré par le Fonds d’amélioration de la vie étudiante et les Frais d’amélioration des services technologiques et informatiques et des collections des bibliothèques. C’est grâce à cet appui de la FAÉCUM [Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM] et de l’AGEEFEP [Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente] que des éléments novateurs du concept deviendront réalité l’automne prochain», conclut M. Dumont.
Des améliorations appréciables
Comparativement à la situation dans les quatre bibliothèques actuelles, la nouvelle Bibliothèque des sciences offrira un accroissement de:
- 65 m2 (+5 %) pour un total de 1367 m2;
- 103 places de travail (+44 %) pour un total de 330;
- 14 salles pour le travail en équipe (+466 %) pour un total de 17 salles;
- 14 ordinateurs (+32 %) pour un total de 60 appareils auxquels s’ajouteront une quarantaine d’ordinateurs portables à emprunter.