Le doctorat professionnel en santé publique est adopté

Le nouveau programme d’études de l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM) sera axé sur la pratique, même s’il comporte un volet recherche. «Le but de ce doctorat destiné aux professionnels de la santé publique est de les préparer à jouer un rôle actif dans le système de santé», a dit le responsable de ce projet, Lambert Farand, professeur au Département de gestion, d'évaluation et de politique de santé de l’ESPUM.

Pour le doyen Réjean Hébert, ce nouveau programme répondrait à un besoin exprimé depuis plusieurs années dans la société québécoise. «Ce doctorat professionnel unique au Canada et dans toute la francophonie arrive à un moment opportun, alors que le personnel des cadres supérieurs dans le réseau de la santé et des services sociaux est en processus de renouvellement. Nos partenaires attendent ce programme avec impatience.»

Le doctorat préparera les étudiants à une «carrière de leader en santé publique orientée vers l’avancement des pratiques», peut-on lire dans le document de présentation distribué aux membres de la Commission des études, qui ont approuvé la création du doctorat professionnel en santé publique à leur réunion du 19 mars. Le futur docteur en santé publique sera un «professionnel de haut niveau ayant des compétences nécessaires pour être responsable des projets d’envergure portant sur les problématiques en santé publique, tant au niveau national qu’au niveau international».

Une étude de marché, réalisée en 2016, avait confirmé l’intérêt des étudiants de l’ESPUM pour ce type de formation. L’implantation du doctorat est souhaitée pour l’automne 2021, l’approbation du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec étant nécessaire pour aller de l’avant avec les premières inscriptions.