«Ma thèse en 180 secondes»: Marianne-Sarah Saulnier représentera l’UdeM à la finale québécoise

  • Forum
  • Le 21 mars 2019

  • Mathieu-Robert Sauvé
Marianne-Sarah Saulnier s’est classée première au concours Ma thèse en 180 secondes, ce qui la mènera à représenter l’UdeM au concours provincial le 19 mai prochain.

Marianne-Sarah Saulnier s’est classée première au concours Ma thèse en 180 secondes, ce qui la mènera à représenter l’UdeM au concours provincial le 19 mai prochain.

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

Quinze concurrents ont pris part à la compétition maison du concours «Ma thèse en 180 secondes», remportée par une doctorante en anthropologie.

Marianne-Sarah Saulnier, qui met la dernière main à son doctorat en anthropologie sur les «femmes cobras» en Inde, s’est classée première au concours Ma thèse en 180 secondes, le 20 mars, ce qui la mènera à représenter l’Université de Montréal au concours provincial, qui se tiendra le 29 mai à Gatineau. La doctorante en physiologie Soumaya Hachana, avec sa présentation sur une solution à l’inflammation de l’œil causée par le diabète, est arrivée deuxième, tandis que Ju Jing Tan (sciences biomédicales) a gagné la version anglaise du concours (Three Minute Thesis); il défendra les couleurs de l’UdeM le 19 avril à l’Université McGill. Anne Monnier, étudiante à la maîtrise en neurosciences, a remporté le prix du public pour sa présentation sur la perception visuelle. La première lauréate a reçu une bourse de 500 $ et les trois autres une bourse de 250 $.

Mme Saulnier s’est dite ravie de sa victoire peu après la séance de photos qui a suivi l’annonce des gagnants. «C’est la première fois que je participais à ce concours, que je trouve très pertinent. Les chercheurs universitaires sont plus habitués à discuter avec des spécialistes, ce qui fait qu’on a parfois de la difficulté à faire comprendre nos travaux aux membres de notre famille», a-t-elle confié à Forum.

Son sujet de doctorat, elle l’a trouvé alors qu’elle effectuait un séjour d’études en ethnomusicologie dans le nord-ouest de l’Inde. Elle a découvert que des gitanes avaient remplacé les cobras qui s’élevaient au son de la flûte des charmeurs de serpent depuis que l’État a interdit l’usage des serpents dans cette pratique millénaire. Or, ces danseuses ont acquis richesse et notoriété en pratiquant la danse du cobra. Pourtant, dans cette région, les danseuses sont souvent méprisées et associées aux prostituées.

La présidente du jury du concours de cette année, Nathalie Fernando, vice-doyenne à la Faculté des études supérieures et postdoctorales, a souligné l’excellent exercice que représente la préparation d’une présentation de thèse en trois minutes et a félicité les participants. Le jury qu’elle présidait était constitué d’Annette Leibing, professeure à la Faculté des sciences infirmières, Emmanuelle Marceau, professeure à l’École de santé publique, Virginie Portes, directrice des subventions et de la communication au Bureau Recherche-Développement-Valorisation, et Christian Reber, professeur au Département de chimie.

Le concours, organisé par la Faculté des études supérieures et postdoctorales, a réuni 15 participants, dont 8 pour la section anglaise.

Présentation de Marianne-Sarah Saulnier
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Présentation de Marianne-Sarah Saulnier

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