Chaque don est important pour la campagne campus!

  • Forum
  • Le 10 avril 2019

  • Mathieu-Robert Sauvé
Les quelque 10 800 salariés de l’Université de Montréal sont actuellement sollicités pour participer à la campagne annuelle de financement de leur employeur.

Les quelque 10 800 salariés de l’Université de Montréal sont actuellement sollicités pour participer à la campagne annuelle de financement de leur employeur.

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Le Réseau des diplômés et des donateurs souhaite augmenter le taux de participation des membres du personnel de l’Université de Montréal à la campagne annuelle de l’établissement.

Les quelque 10 800 salariés de l’Université de Montréal sont actuellement sollicités pour participer à la campagne annuelle de financement de leur employeur. Il n’y a pas de petit don, tient à souligner Hélène Véronneau, directrice générale du développement philanthropique au Réseau des diplômés et des donateurs de l’Université de Montréal. «Nous voulons que les membres des personnels enseignant et non enseignant sentent qu’ils font partie de l’histoire de l’Université. C’est dans cet esprit que nous faisons appel à leur générosité», mentionne-t-elle.

Chloée Ferland-Dufresne, conseillère aux activités culturelles du secteur Accueil et intégration des Services aux étudiants, donne une somme par prélèvement automatique à chaque paie depuis quelques années. «Je trouve important de contribuer au Fonds des bourses de la réussite étudiante, explique-t-elle à Forum. Je sais, pour avoir connu des étudiants en fin de parcours, à quel point une bourse d’études peut représenter une aide salutaire à un moment particulièrement difficile. Parfois, cet argent fait une différence entre l’abandon et la poursuite du projet d’études.»

La mère de deux enfants destine aussi une partie de sa contribution à la campagne des paniers de Noël. «J’ai participé à la distribution des paniers il y a quelques années et j’ai vu les conditions dans lesquelles les bénéficiaires vivent. Depuis, je soutiens cette campagne», dit-elle.

Une faculté qui donne!

Dès son embauche comme professeur à la Faculté de musique en 1992, Jean-François Rivest a pris part sans interruption à la campagne de financement interne de l’établissement. «Les fonds de bourses servent plusieurs objectifs : le recrutement, le dépannage, l’excellence et le fonctionnement. C’est pourquoi il faut les alimenter», commente le chef et fondateur de l’Orchestre de l’Université de Montréal, qui célèbre cette année son premier quart de siècle.

Lui-même a reçu un appui financier qui lui a permis de se spécialiser dans une école américaine tôt dans sa formation. À l’âge de 12 ans, il a fréquenté une école pour virtuoses près de New York où il a côtoyé le violoncelliste américain d’origine chinoise Yo-Yo Ma. Sans bourses, il n’aurait pas pu davantage s’inscrire à la prestigieuse mais coûteuse école de musique Juilliard.

Jean-François Rivest est actif dans différents projets philanthropiques. Par exemple, il sollicite des mécènes pour financer des fonds capitalisés qui permettront d’offrir des bourses à de futurs chefs d’orchestre. Mais il n’a jamais mis fin pour autant à sa contribution personnelle par prélèvements automatiques. Qui s’additionne à celles de la totalité du corps professoral de la faculté, qui contribue à la campagne campus. «Je suis extrêmement fier de savoir que tous les professeurs fournissent leur part d’efforts. C’est un magnifique élan de solidarité», indique-t-il, signalant au passage le travail de sa collègue Luce Beaudet pour soutenir cet engagement.

Agir concrètement

Hélène Véronneau

Crédit : Amélie Philibert

Pour la directrice générale du développement philanthropique, la Faculté de musique a bénéficié du leadership exceptionnel de la doyenne sortante, Isabelle Panneton, qui tout au long de son mandat a multiplié les initiatives visant à favoriser la participation du corps professoral aux activités de financement. «Il ne faut pas avoir peur de parler de philanthropie! Cela peut avoir un effet multiplicateur sur les autres donateurs», déclare-t-elle.

La campagne campus, qui reviendra chaque année, vise justement à augmenter la proportion de donateurs au sein du personnel de l’UdeM. Les responsables insistent sur la possibilité pour chacun de donner à la hauteur de ses moyens.

Quand on demande à Mme Véronneau à partir de combien un don doit se chiffrer pour «faire avancer les choses», elle répond qu’entre 25 $ ‒ qui permettent de financer un panier de victuailles dans le cadre d’activités de dépannage alimentaire ‒ et 2 M$, qui sont requis pour la création d’une chaire de recherche, ou plusieurs pour la construction d’un pavillon qui portera votre nom, toutes les sommes peuvent, à leur façon, permettre le développement de l’UdeM.

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