Jouer à «Assassin’s Creed» et apprendre l’histoire de la Révolution française

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  • Le 26 avril 2019

  • Mathieu-Robert Sauvé
Marc-André Éthier

Marc-André Éthier

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

Marc-André Éthier présente à «Entre guillemets» un livre qui traite de l’usage des médias grand public dans l’enseignement de l’histoire.

Peut-on apprendre l’histoire en jouant à des jeux vidéos comme Assassin’s Creed? «Pourquoi pas?» répondent les auteurs de Mondes profanes: enseignement, fiction et histoire, paru récemment aux Presses de l’Université Laval. «Depuis très longtemps, les enseignants d’histoire utilisent des romans, des films ou des pièces de théâtre ‒ plus récemment des jeux vidéos ‒ pour enseigner l’histoire. Nous avons voulu dans ce livre dresser un panorama le plus complet possible de cette réalité», explique Marc-André Éthier en entrevue à Entre guillemets.

Le professeur de didactique de la Faculté des sciences de l’éducation a codirigé, avec ses collègues David Lefrançois (Université du Québec en Outaouais) et Alexandre Joly-Lavoie (doctorant de l’UdeM), l’ouvrage qui rassemble des textes de 37 auteurs. On y traite de l’usage du cinéma, des bandes dessinées, du théâtre et des jeux vidéos dans le processus didactique, mais on aborde aussi des notions théoriques. La perspective critique n’est pas absente des présentations. Mais on sent que les auteurs abordent le sujet avec bienveillance. «Malgré cette crainte (ancienne et motivée) des usages publics de l’histoire, les discours profanes, savants et scolaires entretiennent souvent des rapports étroits, fructueux et légitimes», écrivent les codirecteurs dans l’avant-propos.

Marc-André Éthier, David Lefrançois et Alexandre Joly-Lavoie, Mondes profanes: enseignement, fiction et histoire, Les Presses de l’Université Laval, 2018.

Marc-André Éthier présente «Mondes profanes, un livre sur l’enseignement de l’histoire»
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