Lucie Palombi, première lauréate de la bourse Geneviève-Bazin

  • Forum
  • Le 26 avril 2019

  • Martin LaSalle
Richard Dumont (directeur général des bibliothèques de l’UdeM), Maryna Beaulieu (directrice de la Bibliothèque des lettres et sciences humaines et de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales), Lucie Palombi (lauréate), Danny Létourneau (chef de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales) et Marie Bazin (donatrice).

Richard Dumont (directeur général des bibliothèques de l’UdeM), Maryna Beaulieu (directrice de la Bibliothèque des lettres et sciences humaines et de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales), Lucie Palombi (lauréate), Danny Létourneau (chef de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales) et Marie Bazin (donatrice).

Crédit : Joe Alvoeiro, Fotografika

En 5 secondes

Étudiante du doctorat individualisé à l’École d’architecture de l’Université de Montréal, Lucie Palombi est la première lauréate de la bourse Geneviève-Bazin.

Au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le 23 avril, Lucie Palombi s’est vu remettre la toute première bourse Geneviève-Bazin, créée pour honorer la mémoire de celle qui a mis sur pied ce qui allait devenir la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales (BLRCS) de l’Université de Montréal.

Étudiante du doctorat individualisé à l’École d’architecture de l’UdeM, Mme Palombi a reçu cette bourse de 2000 $ en raison de l’importance qu’occupent les documents de la BLRCS dans son projet de recherche de même que pour la qualité de son parcours de formation.

Les legs de Geneviève Bazin à l’UdeM

Geneviève Bazin a été engagée par l’Université de Montréal en 1962 comme bibliothécaire à la Bibliothèque centrale. Passionnée par les livres et l’histoire de l’art, elle entreprend ensuite des études à l’Institut d’art et d’archéologie à Paris. Elle reviendra à l’UdeM en 1976 à titre de chef de service de la Bibliothèque des sciences humaines.

En 1984, elle se voit confier le mandat de constituer une division des livres rares et des collections spéciales à l’Université, vu son expertise pour évaluer la valeur historique des livres rares. À l’époque, ces ouvrages étaient difficilement accessibles: ils étaient dispersés sur le campus et, qui plus est, ils n’étaient pas tous répertoriés ni catalogués.

Le désir de rendre accessibles les documents des collections de la BLRCS était très fort chez Geneviève Bazin; en plus de les promouvoir, elle s’est battue pour que les collections puissent être consultées par tous, incluant les étudiants de premier cycle.

Outre cet héritage important pour l’UdeM, Geneviève Bazin a contribué à la pérennité de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales et du Centre d’exposition en effectuant un don testamentaire.

À la suite de son décès, survenu le 3 septembre 2016, Marie Bazin, sa sœur, a voulu perpétuer sa mémoire en créant la bourse Geneviève-Bazin, de concert avec le Réseau des diplômés et des donateurs de l’UdeM.

D’une valeur de 2000 $, la bourse Geneviève-Bazin est remise annuellement, et elle le sera pour une durée minimale de cinq ans.

«Geneviève aimait profondément l’Université de Montréal et je souhaitais qu’on se souvienne d’elle, indique Marie Bazin. Les livres rares et les collections spéciales, c’était toute sa vie… et les voyages aussi! Je suis très heureuse que l’Université reconnaisse ainsi l’apport de Geneviève.»

  • Geneviève Bazin

    Crédit : Bernard Lambert

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