Un été actif à l’UdeM: plus de 600 cours offerts à distance

La crise de la COVID-19 n’aura pas eu raison du trimestre d’été 2020 à l’Université de Montréal, qui commencera officiellement le 18 mai.

La crise de la COVID-19 n’aura pas eu raison du trimestre d’été 2020 à l’Université de Montréal, qui commencera officiellement le 18 mai.

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La totalité des cours du trimestre d’été seront offerts à distance, une première dans l’histoire de l’Université de Montréal.

La crise de la COVID-19 n’aura pas eu raison du trimestre d’été 2020 à l’Université de Montréal, qui commencera officiellement le 18 mai. À situation inédite, mesures inédites: la totalité des cours seront offerts à distance, une première dans l’histoire de l’établissement. «Notre programmation d’été compte plus de 600 cours, soit presque autant que par les années passées», indique la vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études, Louise Béliveau.  

Suivre un ou plusieurs cours universitaires pendant la période estivale est une excellente façon de tirer profit du confinement, ajoute-t-elle. «L’avantage pour les étudiants et les étudiantes est clair: un cours terminé cet été est un cours de moins à faire dans son parcours de formation. En outre, on peut s’inscrire comme étudiant ou étudiante libre au trimestre d’été pour acquérir de nouvelles compétences, apprendre une autre langue ou, tout simplement, garder ses neurones actifs.»

Les populaires écoles d’été du Centre d’études et de recherches internationales de l’UdeM (CÉRIUM) sont de retour, en version virtuelle. Le CÉRIUM proposera 10 écoles qui dureront chacune de deux à trois semaines. Parmi celles-ci, Politique et pandémie explorera les causes et les conséquences attendues de la crise du coronavirus sur la politique nationale et la politique mondiale en compagnie de professeurs de science politique, d’histoire, de philosophie et d’anthropologie.

Ces écoles d’été et la plupart des cours donnés dans le cadre de la formation continue sont admissibles au nouveau Programme actions concertées pour le maintien en emploi du gouvernement du Québec, qui subventionne les activités de formation des entreprises et des travailleurs autonomes subissant les effets de la pandémie de COVID-19.

Louise Béliveau précise que le début du trimestre d’été, originalement prévu pour le début du mois de mai, a été reporté de deux semaines pour permettre au personnel enseignant de se préparer et aux étudiants et étudiantes qui terminent actuellement leur trimestre d’hiver de faire leur choix de cours à tête reposée. Un trimestre d’hiver qui s’est d’ailleurs fini à distance. «L’Université est passée au “tout à distance” en une semaine à peine, ce qui est remarquable», dit la vice-rectrice, soulignant le travail des membres du corps enseignant, des conseillers et conseillères pédagogiques et de ceux et celles qui les ont appuyés dans les facultés et les services. «J’ai été impressionnée par leur créativité, conclut-elle. Tout le monde a dû apprivoiser différents outils d’enseignement à distance. Nous serons prêts pour le trimestre d’été.»