«In memoriam»: Dr André Robidoux
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Le 5 août 2020
Le Dr André Robidoux, figure importante de la recherche sur le cancer du sein, s’est éteint le 25 juillet à l’âge de 72 ans.
C'est avec une grande tristesse que la Faculté de médecine de l’Université de Montréal a appris le décès d’André Robidoux à la suite d’un cancer incurable qui l’a emporté en quelques semaines. Il s’est éteint le 25 juillet, entouré de sa famille.
Professeur titulaire de chirurgie à l’UdeM depuis 1992 et chirurgien-oncologue de réputation mondiale travaillant au CHUM, le Dr Robidoux était également vice-président de l’Association des médecins cliniciens chercheurs enseignants de Montréal (AMC2EM), qu’il a servie avec le même engagement et le même dévouement qui ont marqué sa carrière professorale de chercheur clinicien et d’enseignant.
Directeur du Groupe de recherche en cancer du sein, André Robidoux a fait du Centre de recherche du CHUM une pierre angulaire de la recherche en cancer du sein en Amérique du Nord, dans le cadre de projets subventionnés notamment par le National Surgical Adjuvant Breast and Bowel Project (NSABP) américain.
Après son cours classique, le Dr Robidoux choisissait la chirurgie comme spécialité à l’UdeM. À la suite de son postdoctorat au MD Anderson Cancer Center de l’Université du Texas, il a œuvré dès 1980 à l’Hôtel-Dieu de Montréal puis au CHUM. Il laisse un héritage remarquable, notamment par la mise sur pied de la Chaire Banque Scotia en diagnostic et traitement du cancer du sein de l’UdeM, dont il fut le titulaire pendant 18 ans.
En 2010, le NSABP lui remettait le Distinguished Investigator Lifetime Achievement Award pour souligner son engagement indéfectible envers la recherche clinique en cancer du sein. Cette même année, l'Association of Breast Surgery of the Royal College of Surgeons of England lui décernait le British Journal of Surgery Lecture Award.
En outre, le Dr Robidoux a publié Les raisons d’espérer : ce que la recherche nous apprend sur le cancer du sein (Les Presses de l’Université de Montréal, 2013), qui explique les progrès majeurs accomplis dans les traitements du cancer du sein et l’importance de placer les patientes au cœur de la recherche clinique.
«C’est un grand médecin et un grand chercheur qui vient de s’éteindre, apprécié de toutes et de tous, passionné de la recherche en cancer du sein, passionné de la Faculté de médecine et de l’UdeM et passionné de la carrière professorale universitaire dont il était un éminent représentant et porte-étendard», a témoigné Jean-Luc Senécal, rhumatologue, professeur titulaire au Département de médecine de la Faculté de médecine et président de l’AMC2EM.