Jocelyne Saint-Arnaud publie un livre intitulé Repères éthiques pour les professions de la santé

Professeure honoraire à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, Jocelyne Saint-Arnaud s’intéresse depuis plus de 30 ans à l’éthique de la santé. Elle publie chez Chenelière Éducation une deuxième édition de L’éthique de la santé, qui avait initialement vu le jour en 2009. Le sous-titre, Pour une éthique intégrée dans les pratiques infirmières, illustre le public qu’elle cible ici. Son livre, confie-t-elle à la caméra d’Entre guillemets, s’intéresse en particulier à la détresse morale des soignants.

«Ne pas pouvoir donner autant d’attention aux patients et faire les choses trop rapidement, c’est une source de détresse morale pour les infirmières et infirmiers, commente-t-elle. La détresse morale survient quand des règles administratives font en sorte qu’ils sont incapables au fond de rendre les services pour lesquels ils ont été formés.»

Manuel destiné autant aux praticiens qu’aux enseignants, L’éthique de la santé présente les concepts essentiels du domaine et offre les balises nécessaires ‒ y compris celles relevant du droit ‒ pour faire face aux problèmes d’éthique clinique. On y traite de concepts comme l’aide médicale à mourir. L’ouvrage présente un recueil de situations cliniques qu’on peut aborder en classe.

M^me Saint-Arnaud est titulaire d’un doctorat en philosophie et d’un postdoctorat en bioéthique. Elle a mené des recherches sur les enjeux éthiques liés à la transplantation d’organes et à l'hémodialyse. Elle est membre associée du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal et a siégé à plusieurs comités d’éthique clinique et comités d’éthique de la recherche. Elle est actuellement présidente du comité d’éthique clinique de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.