Les «pratiques de la communication» seront enseignées à l’UdeM

Les membres de la Commission des études de l’Université de Montréal ont donné leur approbation unanime à la création d’un baccalauréat par cumul avec appellation (BACCAP) en pratiques de la communication à leur réunion du 8 décembre.

Le BACCAP en pratiques de la communication propose un survol des théories de base en communication, de l’analyse des médias, des contextes historiques et sociaux des pratiques communicationnelles, des enjeux contemporains et des méthodes d’analyse, le tout combiné avec un approfondissement orienté vers l’emploi. «Grâce à ces méthodes et approches variées, le BACCAP préparera les étudiantes et étudiants afin qu’ils puissent jouer un rôle actif dans le domaine des communications, tout en développant un fort sentiment d’intégrité intellectuelle, une connaissance approfondie du domaine et une pensée critique et créative», peut-on lire dans le document de présentation.

Cet équilibre entre la théorie et la pratique vise à ouvrir les portes d’«emplois concrets, que ce soit dans le domaine du marketing, de la publicité, de la gestion, du journalisme ou des médias, pour ne prendre que quelques exemples», poursuit-on.

90 crédits

Pour obtenir les 90 crédits du BACCAP en pratiques de la communication, les personnes inscrites devront combiner une majeure en sciences de la communication (60 crédits) avec un des certificats ou mineures de 30 crédits dans certaines disciplines, ou une mineure en sciences de la communication (30 crédits) avec un certificat ou une mineure de 30 crédits d’une liste prédéfinie. Il y aura un cours intégrateur à suivre à l’intérieur de ces 90 crédits.

Les cours qui font partie du nouveau programme d’études proviennent des facultés des arts et des sciences et de l’éducation permanente ainsi que de l’École de santé publique et de HEC Montréal.

Les responsables du nouveau programme rappellent que les BACCAP constituent un «développement majeur» pour l’Université de Montréal et pour ses étudiants et étudiantes. Cette formule permet diverses combinaisons cohérentes de programmes courts (majeures, mineures, certificats) de premier cycle en proposant des parcours de formation conséquents. «De plus, le fait de donner une appellation à un baccalauréat par cumul de programmes permet de bien refléter, sur le diplôme, la nature des études effectuées par les étudiants et étudiantes et d’assurer une meilleure lisibilité de leur formation par les organisations qui les embauchent.»