De nouvelles ressources de consultation psychologique pour la communauté étudiante

Grâce à la subvention gouvernementale, l’UdeM est en mesure d’offrir gratuitement aux étudiants et étudiantes sur la liste d’attente des ateliers dont les frais d’inscription s’élèvent normalement à 450 $ par personne.

Grâce à la subvention gouvernementale, l’UdeM est en mesure d’offrir gratuitement aux étudiants et étudiantes sur la liste d’attente des ateliers dont les frais d’inscription s’élèvent normalement à 450 $ par personne.

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Grâce à une subvention gouvernementale d’appoint, le soutien psychologique se diversifie et s’accroît pour la communauté étudiante.

À compter du mois de mars, et jusqu’en décembre 2021, les étudiants et étudiantes de l’Université de Montréal auront accès à davantage d’aide psychologique. Grâce à une subvention d’appoint du ministère de l’Enseignement supérieur, l’Université a conclu une entente avec un fournisseur externe de services en consultation psychologique. On estime pouvoir ainsi relever d’un peu plus de 15 % la capacité d’intervention en psychothérapie des Services aux étudiants (SAÉ), qui pilotent le projet.

Depuis le début de la pandémie, la demande de soins en santé psychologique va grandissant dans la population étudiante. La subvention de Québec, annoncée par la ministre Danielle McCann en août dernier, vient combler un réel besoin, estime Claire Benoit, directrice générale des SAÉ. «Nous avons toujours offert un service immédiat aux personnes en situation de détresse grave, mais pour ceux et celles qui souffraient d’isolement, de problèmes de concentration, de troubles du sommeil ou encore d’anxiété, nous nous devions de renforcer notre offre de services. La contribution gouvernementale ne réglera pas tout, mais elle nous permettra de mieux répondre aux enjeux liés à l’apprentissage à distance et aux effets perturbants de la crise sanitaire chez nos étudiantes et étudiants.»

En plus d’élargir l’accès à des psychologues, le Centre de santé et de consultation psychologique bonifie l’offre d’activités de groupe en mettant sur pied des ateliers sur l’anxiété, l’estime de soi et la dépression. Ces ateliers sont organisés en collaboration avec Relief, un organisme de référence en matière d’autogestion de l’anxiété, de la dépression et de la bipolarité au Québec, et sont animés par les professionnelles et professionnels des SAÉ. Grâce à la subvention gouvernementale, l’UdeM est en mesure d’offrir gratuitement aux étudiants et étudiantes sur la liste d’attente ces ateliers dont les frais d’inscription s’élèvent normalement à 450 $ par personne. À ce jour, près de 170 personnes ont bénéficié de ce service.  

Autre service externe que rendent accessible dorénavant à la population étudiante les fonds alloués par le gouvernement: la plateforme de la clinique du sommeil HALEO. Nous savons que les troubles du sommeil sont exacerbés par le nouveau rythme d’apprentissage à distance et de télétravail. Par l’entremise de l’application d’HALEO, les étudiants et étudiantes de l’UdeM ont un accès gratuit à des services en ligne d’accompagnement et d’amélioration du sommeil. Ces services comprennent notamment un programme d’optimisation du sommeil, une thérapie cognitivocomportementale pour l’insomnie et des consultations avec des spécialistes qui dépistent, diagnostiquent et traitent les troubles du sommeil.

Mme Benoit rappelle enfin que, en plus des soins de santé, la communauté étudiante a accès à du soutien spécifique au contexte d’études. Depuis la mise en place de l’enseignement à distance à large échelle, des consultations éclair sont données chaque semaine par des psychologues spécialisés en soutien à l’apprentissage.

Un appui financier aussi

L’UdeM a également obtenu du ministère de l’Enseignement supérieur des fonds pour soulager financièrement les étudiantes et les étudiants en situation précaire en raison du contexte actuel. Plus de 1300 d’entre eux ont déjà reçu un appui financier, en plus des 1100 autres qui, au printemps 2020, ont pu bénéficier du fonds d’aide d’urgence instauré par l’Université grâce à de généreux philanthropes. Des bourses sont encore disponibles pour celles et ceux qui sont aux prises avec des difficultés financières; on peut faire une demande sur le site des bourses SAÉ, où l’on trouvera toute l’information sur les critères d’admissibilité.

La santé mentale, on en parle

Étudier en temps de pandémie peut être éprouvant. Si votre santé mentale chancèle, sachez que vous n’êtes pas seul ou seule et qu’on parle de plus en plus ouvertement des troubles psychologiques. Chaque jeudi, vous pouvez visionner le balado étudiant sur la santé mentale, qui déstigmatise ces questions sur un ton ludique et informatif en sollicitant les témoignages et les expertises de personnalités publiques, comme David Goudreault et le Dr Luigi De Benedictis.

Comment briser la solitude

Selon les enquêtes menées l’an dernier par le Bureau de la promotion de la qualité de l’UdeM, le manque d’interactions et la solitude comptent parmi les facteurs personnels nuisant à l’apprentissage. Pour rompre l’isolement, les étudiants et étudiantes peuvent tisser des liens grâce à une foule d’activités ou de services gratuits en ligne: groupes d’études virtuels, séances d’écoute empathique avec des collègues, films en ligne incluant une fonctionnalité de partage pour faciliter les échanges, spectacles d’humour avec le WiFi Comédie Club, soirées animées de jeux de société et d’échanges. Consultez toute la programmation d’activités favorisant le bien-être de la communauté étudiante sur le calendrier de la vie étudiante et la page Web Être bien.

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