Le travail de Benoît Melançon récompensé par la Société bibliographique du Canada

Le Comité des prix de la Société bibliographique du Canada décerne la médaille Marie-Tremaine 2021 à Benoît Melançon, professeur titulaire au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Cette distinction, créée en 1987, souligne la contribution exceptionnelle d’individus dans le domaine de la bibliographie canadienne et s’accompagne du prix Watters-Morley, d’une valeur de 500 $.

Chercheur, écrivain et éditeur, Benoît Melançon est reconnu internationalement pour son approche interdisciplinaire incluant, entre autres, la langue, la culture et le sport. Spécialiste du 18^e siècle, il publie depuis 1992 une bibliographie électronique sur le Siècle des Lumières qui contient aujourd’hui plus de 54 000 titres. Depuis 1993, il contribue à la rubrique bibliographique des publications de l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire et, en 2005, il a collaboré à l’une des annexes de la Revue d’histoire littéraire de la France dans son numéro intitulé «XVIII^e siècle: bibliographie sur Internet».

La Société bibliographique du Canada salue son expertise technologique, mentionnant qu’il est «passé maître dans l’art de la conception de bibliographies en ligne, un savoir-faire qu’il a volontiers partagé avec nombre de ses homologues reconnaissants». Depuis quelques années, Benoît Melançon s’intéresse aux relations entre la littérature et l’informatique, plus communément appelées «littératique». Il a d’ailleurs publié de nombreux travaux ayant comme sujet le numérique, dont les articles «Lumières et Internet» en 2000, «Penser le numérique aujourd’hui: réflexions dix-huitiémistes» en 2014 et, plus récemment, «Les victimes de Zoom», paru dans La Presse+ en février dernier.

Membre de la Société royale du Canada depuis 2008, il a reçu de nombreux prix et distinctions tout au long de sa carrière.