«Connexions CRIPCAS»: le balado d’un des centres de recherche en psychologie de l’UdeM

Réunissant 31 chercheurs permanents, 57 chercheurs collaborateurs, une soixantaine d'organismes partenaires et plus de 250 étudiants de divers champs disciplinaires, le Centre examine les questions de problèmes conjugaux et d’agressions sexuelles sous plusieurs angles.

Réunissant 31 chercheurs permanents, 57 chercheurs collaborateurs, une soixantaine d'organismes partenaires et plus de 250 étudiants de divers champs disciplinaires, le Centre examine les questions de problèmes conjugaux et d’agressions sexuelles sous plusieurs angles.

Crédit : Getty

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Le Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles lançait, en novembre dernier, son balado animé par les membres de son comité étudiant.

Depuis 2002, le Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS) de l’Université de Montréal réunit des centaines de spécialistes issus de divers domaines d’études. En novembre dernier, il lançait, par l’entremise de son comité étudiant, son balado intitulé Connexions CRIPCAS, qui a pour mission d’éduquer tout en divertissant. Exempt de structure fixe, ce balado se veut un nouvel outil de vulgarisation scientifique qui permettra les échanges et le partage de connaissances entre les membres du regroupement et le grand public.

«Nous avons tenté d’adopter une position de juste milieu en ce qui concerne le public cible de ce balado. Nous nous interrogeons sur les concepts plus abstraits sans toutefois trop interrompre les discussions afin d’éviter de faire du balado un cours d’initiation à la méthodologie. Nous souhaitions créer un espace de discussion moins structuré qu’un cours magistral ou qu’une présentation orale dans un congrès, dans lequel nous pourrions entendre des chercheurs échanger sur les sujets dont ils sont spécialistes, tout en établissant des ponts entre les étudiants et les professeurs du CRIPCAS», indique Kevin Smith, créateur et responsable du balado.

À ce jour, six épisodes ont été diffusés. Violences sexuelles et dénonciations, effets de la pandémie chez les enfants et les femmes enceintes, violences dans les communautés autochtones: les sujets sont variés et font le lien avec ce qui se passe dans l’actualité. «Les sujets que nous traitons sont toujours d’actualité, surtout dans le contexte que nous vivons de sensibilisation aux violences sexuelles, et pourraient ainsi stimuler une réflexion, ajoute Kevin Smith. Il faut dire que l’exposition médiatique d’un enjeu particulier permet d’ouvrir la porte à une conscientisation plus large. Nous aimerions par conséquent, lorsque c’est possible, apporter une contribution, en termes de prise de conscience et d’information soutenue scientifiquement, en ce qui concerne les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles quand des enjeux associés sont exposés.»

Rayonnement du CRIPCAS

Pour Kevin Smith, le but principal du balado est de faire rayonner les recherches menées par le CRIPCAS. Réunissant 31 chercheurs permanents, 57 chercheurs collaborateurs, une soixantaine d'organismes partenaires et plus de 250 étudiants de divers champs disciplinaires, le Centre examine les questions de problèmes conjugaux et d’agressions sexuelles sous plusieurs angles tels que la psychologie, la sexologie, la psychiatrie, la pédiatrie, la sociologie ou l’éducation physique, ce qui se traduit par un large éventail de travaux à explorer et de sujets à couvrir pour le balado. Ainsi, selon le thème choisi, les membres du comité étudiant communiquent avec un chercheur ou une chercheuse du CRIPCAS spécialiste du sujet et l’invitent ensuite à enregistrer un épisode.

Regroupant une masse critique d’étudiantes et étudiants diplômés des sept universités québécoises membres du CRIPCAS, le comité étudiant du Centre projette aujourd’hui de les inclure dans le balado. «Notre idée initiale était de toujours demander à deux chercheurs de venir discuter d’un sujet. Toutefois, les étudiantes et étudiants du CRIPCAS ont également leur champ d’action et pourraient enrichir les réflexions, c’est pourquoi un nouveau format pourrait voir le jour dans l’avenir, poursuit Kevin Smith, de telle sorte qu’une chercheuse ou un chercheur puisse être invité conjointement avec un étudiant ou une étudiante ou plusieurs.»

Ce nouveau format sera d’ailleurs utilisé dans le prochain épisode, où la professeure Sylvie Parent abordera les violences sexuelles en contexte sportif possiblement aux côtés de deux de ses étudiantes.

Cliquez ici pour obtenir plus d’information sur Connexions CRIPCAS et écouter les épisodes.

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