Une nouvelle chaire UNESCO sur la science ouverte à l’Université de Montréal

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La Chaire UNESCO sur la science ouverte, portée par Vincent Larivière, se penchera sur la circulation libre des savoirs.

Afin de favoriser l’accessibilité des résultats de recherche à l’ensemble de la population, une chaire UNESCO sur la science ouverte vient d’être créée. Cette chaire qui vise à prolonger les efforts réalisés par l’UNESCO en faveur de la science ouverte sera dirigée par Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal. 

On y étudiera les pratiques de science ouverte et les différentes formes prises par celle-ci – libre accès, données ouvertes et évaluation par les pairs ouverte –, leurs effets sur la qualité de la recherche et sur la société, ainsi que les barrières et incitatifs qui peuvent influencer l’adoption de la science ouverte.  

Basée à l’Université de Montréal, la Chaire est soutenue par 17 organisations de 10 pays, comme Érudit, l’Acfas, le Centre for Science and Technology Studies de l’Université de Leyde, le Centre for Research on Evaluation, Science and Technology de l’Université de Stellenbosch, la School of Public Policy de Georgia Tech, l’Université Mohammed V de Rabat et la Universidad Nacional de Cuyo (Argentine). 

Vincent Larivière à la tête de la Chaire

Dans la continuation de ses travaux avec la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante (2013-2023), après avoir participé à l’implantation de la politique de libre accès à l’UdeM, Vincent Larivière dirigera la nouvelle Chaire UNESCO sur la science ouverte. 

«Les programmes et initiatives que souhaite mettre sur pied le professeur Larivière nous aideront à mieux comprendre la nature et les réalités des pratiques de la science ouverte, leurs effets sur le type de science produite ainsi que les facteurs qui soutiennent leur adoption», a souligné le recteur de l’Université, Daniel Jutras. 

«La science est un bien commun et il est fondamental de créer collectivement, à partir des universités, les conditions permettant l’adoption de pratiques de science ouverte dans l’écosystème éducatif tout en étudiant les effets qu’elles auront sur la communauté scientifique», a-t-il poursuivi.  

Favoriser le transfert de connaissances dans le monde

En 2021, l’UNESCO recommandait que les publications scientifiques et les données de la recherche soient inclusives et accessibles à tous, sans barrières financières ni géographiques.  

La Chaire UNESCO en science ouverte vise ainsi à étudier les barrières d’accès à la littérature scientifique en Afrique et à la mise en place d’installations de diffusion des connaissances. Les partenaires mondiaux du projet assureront la prise en compte des réalités de différentes communautés. 

La Chaire viendra également renforcer les actions entreprises par les gouvernements canadien et québécois, qui soutiennent la diffusion des connaissances en libre accès notamment à travers la plateforme de diffusion Érudit.  

Accueillir des étudiants

Cette nouvelle chaire en science ouverte accueillera des étudiants et des étudiantes qui souhaiteraient effectuer un séjour de recherche, un mémoire, une thèse ou un postdoctorat. Une attention particulière sera portée aux candidatures issues des pays du Sud ainsi que des groupes sous-représentés.