Mohamed Rhouma: de la Tunisie au Québec, au service de la santé animale

  • Forum
  • Le 8 octobre 2020

  • Mathieu-Robert Sauvé
Mohamed Rhouma

Mohamed Rhouma

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

Arrivé pour un séjour d’études en 2010, Mohamed Rhouma est aujourd’hui québécois d’adoption et professeur adjoint à l’UdeM.

Quand le DMohamed Rhouma débarque à Montréal, le 13 janvier 2010, il ignore qu’il deviendra professeur adjoint à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal 10 ans plus tard. «C’est plutôt le froid qui m’a surpris durant les premiers mois», dit en souriant le Québécois d’adoption.

À sa première année d’exil au Québec, le vétérinaire formé à l’École nationale de médecine vétérinaire de Sidi Thabet, en Tunisie, s’installe à Saint-Hyacinthe pour sa maîtrise au Département de biomédecine. Il termine dès 2012 un mémoire sur les effets de la vitamine E sur la douleur des chiens souffrant d’arthrose. Il entame un doctorat cette année-là à la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire. Sa thèse porte sur l'efficacité de la colistine dans le traitement d’un problème courant dans les élevages porcins: la diarrhée colibacillaire. Après son premier stage postdoctoral, il obtient une bourse Mitacs qui lui permet d’en effectuer un deuxième, cette fois à l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Il y travaillera pendant deux ans par la suite. La salubrité des aliments devient l'une de ses spécialités.

Il occupe le poste de professeur adjoint à la Faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM depuis le mois de juillet. Si ses recherches continuent d’occuper une bonne partie de son temps, il mentionne qu’il est passionné par l’enseignement et le transfert des connaissances aux étudiants et étudiantes. Au cours des derniers mois, il a donné les cours Éthique en santé publique, Analyse du risque en médecine vétérinaire, Toxicologie et l’agroalimentaire vétérinaire et plusieurs séminaires. Il coordonne le certificat en technologie et innocuité des aliments. «C’est un programme d’un an destiné aux personnes qui veulent travailler dans le secteur agroalimentaire. On y trouve beaucoup d’immigrants dont la formation exige une mise à niveau. C’est un programme où le taux de placement est pratiquement de 100 %», explique-t-il.

L’un des moments les plus satisfaisants que lui a apportés sa carrière est l’attribution d’un prix d’excellence en enseignement par l’Université de Montréal en 2019. «Cette reconnaissance de la part des étudiants et étudiantes m’a fait vraiment plaisir. Quand j’y repense, j’en ai encore les larmes aux yeux», dit-il.

En travaillant sur la gestion de la résistance aux antibiotiques chez les animaux de la ferme et la salubrité des aliments, il a réussi à établir un réseau de collaborateurs aux échelles nationale et internationale et il garde des liens très étroits avec son pays d’origine, la Tunisie.

Renseignements pratiques pour les nouveaux enseignants

Le Centre de pédagogie universitaire (CPU) invite tous les nouveaux enseignants et nouvelles enseignantes à consulter l’espace StudiUM, créé lors de sa dernière séance d’accueil, afin d’obtenir une foule de renseignements pratiques entre autres sur la préparation d’un cours à distance et sur les services disponibles à l’Université de Montréal.

À noter également que la prochaine séance d’accueil des nouveaux membres du personnel enseignant aura lieu en ligne le 9 décembre prochain.  

Pour plus d’information sur la séance ou pour vous y inscrire, communiquez avec le Centre de pédagogie universitaire (cpu(at)umontreal.ca).