Deux étudiantes parmi la relève en journalisme

De gauche à droite: Élise Fiola, Vincent Marcelin, Delphine Belzile, Hénia Ould-Hammou, William Thériault et Audrey Pilon-Topkara.

De gauche à droite: Élise Fiola, Vincent Marcelin, Delphine Belzile, Hénia Ould-Hammou, William Thériault et Audrey Pilon-Topkara.

Crédit : La Presse

En 5 secondes

Hénia Ould-Hammou et Morgane Choquer effectueront un stage à «La Presse» cet été.

Les étudiantes en journalisme Hénia Ould-Hammou et Morgane Choquer ont été sélectionnées pour faire un stage de huit semaines à La Presse cet été. Elles couvriront l’actualité du moment et leurs articles et photos seront publiés sur la plateforme du quotidien. Les journalistes Josée Lapointe, Marc-André Lemieux et Simon-Olivier Lorange seront leurs maîtres de stage.

Hénia Ould-Hammou

Hénia Ould-Hammou

Hénia Ould-Hammou

Hénia Ould-Hammou, étudiante au certificat en journalisme de la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal, est rédactrice en chef du journal étudiant Reporter +. 

«Aussi cliché que ça paraisse, aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être journaliste. Je suis vraiment fière d'être stagiaire de La Presse cet été; j'ai l'impression de toucher mon rêve du bout des doigts et j'ai bien hâte de commencer», dit-elle. 

La jeune femme aimerait travailler sur plusieurs sujets, qu’il s’agisse d’enjeux sociaux, de politique ou encore de musique – notamment le rap, qui est fort peu présent dans les médias traditionnels. 

De nombreux cours du certificat en journalisme l’ont marquée. «En premier lieu, l’atelier de presse télévisée parce que c’est ce vers quoi je me dirigeais initialement et ce qui continue de me passionner. Le cours d'analyse de l'actualité de Marc Laurendeau m'a, lui, permis de développer mon regard critique sur l'actualité. Grâce à celui de Bernard Faucher, j’ai pu développer mes capacités rédactionnelles. J’ai également beaucoup aimé le cours de Mathieu-Robert Sauvé: là j’ai énormément appris sur l'histoire du journalisme. Jusqu’à présent, je percevais le journaliste comme une personne très neutre, objective, qui ne doit pas donner son opinion. Ce cours m’a amenée à changer de perspective, à exprimer mon opinion et avoir un regard critique sur l'actualité lorsque nous faisions des débats en classe. Et André Parent, un de mes professeurs de vidéo-journalisme et éditeur du Reporter +, m'a énormément soutenue», raconte-t-elle. 

Morgane Choquer

Morgane Choquer

Morgane Choquer

Morgane Choquer est étudiante au diplôme d’études supérieures spécialisées en journalisme de l’Université de Montréal et rédactrice au journal étudiant Quartier libre. 

Lorsqu’elle a été sélectionnée pour le stage de La Presse, elle n’a pas tout de suite réalisé ce qui lui arrivait: «Je suis à Montréal depuis août dernier. Je connaissais La Presse de nom, mais pas sa réputation. C’est en parlant avec mes professeurs et les gens autour de moi que j’ai réalisé que c’était quelque chose de gros! J’ai découvert alors qu’il s’agissait de la plus grande salle de rédaction francophone indépendante en Amérique du Nord.» 

Morgane Choquer s’est spécialisée en photographie lorsqu’elle était en France. «J’avais commencé à aller dans les manifestations avec mon petit appareil photo, car c’était le moyen le plus accessible de prendre des photos sans l’accréditation de journaliste. J’ai ensuite continué la photographie à mon arrivée à Montréal. Ça a confirmé ma passion, que j’espère poursuivre à La Presse», mentionne-t-elle. 

Elle aimerait particulièrement traiter durant son stage de questions sociales. 

Parmi les cours qui l’ont grandement intéressée, il y a l’atelier de salle de presse: «C’est là que le photojournalisme est abordé et que le journaliste est vraiment au cœur du reportage. Le professeur Michaël Monnier a mis le cours à la portée des étudiants et étudiantes tout en les faisant sortir de leur zone de confort et en leur apportant un immense soutien.»