Trois facultés de l’UdeM enseigneront l’analyse des mégadonnées en santé

  • Forum
  • Le 17 mai 2019

  • Mathieu-Robert Sauvé
Les mégadonnées en santé sont aujourd'hui une expertise qu'il faut acquérir pour la recherche et pour la pratique professionnelle.

Les mégadonnées en santé sont aujourd'hui une expertise qu'il faut acquérir pour la recherche et pour la pratique professionnelle.

Crédit : Getty

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Trois facultés de l’Université de Montréal s’unissent pour créer un microprogramme en analyse des mégadonnées en santé.

La Faculté de médecine, la Faculté des arts et des sciences et l’École de santé publique de l’Université de Montréal souhaitent offrir dès cet automne un microprogramme de deuxième cycle en analyse des mégadonnées en santé. Le projet a été adopté par les membres de la Commission des études à leur réunion du 14 mai.

«Il est apparu évident qu’il fallait favoriser un contact entre la recherche et les études afin de former la relève là où convergent les sciences des données et le biomédical», peut-on lire dans le document de présentation déposé pour la séance. Les personnes diplômées de ce microprogramme devraient être en mesure de savoir manipuler les données en santé que ce soit en recherche ou sur le marché du travail.

Le microprogramme interfacultaire de 17 crédits s’inscrit «dans la foulée de l’utilisation des mégadonnées et des développements en recherche sur l’intelligence artificielle», précisent les auteurs. Dans le corps professoral de l’UdeM, on compte des «experts internationaux en matière de sciences des données». De plus, «l’application des sciences des données en soins de la santé et dans le domaine biomédical est devenue un pôle important de développement et de recherche dans ces domaines», poursuit le document.

Ce programme d’études est majoritairement constitué de cours existant dans les trois facultés. Un nouveau cours d’informatique, obligatoire, sera créé pour permettre l’utilisation et la visualisation des mégadonnées. De plus, il y aura création de trois cours à la Faculté de médecine et de cinq à l’École de santé publique. Ces huit cours seront à option à l’intérieur du microprogramme.