Une nouvelle ressource pour les doctorantes voit le jour à l’UdeM

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Deux étudiantes de l’Université et une étudiante de HEC Montréal unissent leurs forces et fondent le Réseau international des femmes doctorantes et docteures.

Collaboration, entraide et échanges: voilà ce à quoi aspiraient les fondatrices du Réseau international des femmes doctorantes et docteures (RIFDOC) lorsqu’elles ont mis sur pied leur projet en novembre 2020. En pleine pandémie, alors que les activités de réseautage et l’entraide étudiante étaient difficiles, Lydie Belporo, doctorante en criminologie, propose à Amandine Hamon, doctorante en communication, de créer une communauté virtuelle où toutes leurs consœurs fréquentant une université francophone pourraient tisser des liens et collaborer à divers projets.

«C'est important de réunir les doctorantes et les docteures afin de valoriser leurs acquis, souligne Lydie Belporo. La scolarité de doctorat peut être éprouvante, alors nous souhaitons que les femmes qui y accèdent aient un endroit où se retrouver, une plateforme qui mettra en lumière la diversité des parcours et où il sera possible de nouer de fortes alliances.»

Celle qui compte parmi les boursiers de la Fondation Pierre Elliott Trudeau 2021 a d’ailleurs rencontré la troisième membre fondatrice du Réseau, la doctorante en comportement organisationnel et ressources humaines à HEC Montréal Isabelle Roberge-Maltais, grâce à ce programme national. Si toutes deux ne se sont jamais vues en personne, elles ont établi une relation identique à celle souhaitée par l’entremise du RIFDOC, soit une relation d’aide et de collaboration entre doctorantes de différentes disciplines et universités.

Petit projet deviendra grand

Si le Réseau international des femmes doctorantes et docteures a d’abord vu le jour sous la forme d’un groupe Facebook, les fondatrices lançaient, le 21 octobre, son site Web officiel. Rendu possible grâce à une subvention du programme Jeunes en action, ce site permettra d’accueillir plus de membres et d’utiliser des ressources jusqu’alors inexploitées, telles que la publication de billets de blogue ou la création d’un annuaire des membres, lequel facilitera la mise en contact des doctorantes et docteures.

Pour Lydie Belporo, il est primordial d’offrir du soutien et des modèles aux doctorantes afin d’éliminer les complexes d’imposture, l’autocensure et le manque d’assurance. Une des tâches du RIFDOC sera donc de proposer des réponses aux défis particuliers auxquels les femmes font face. «Les doctorantes ont parfois une charge familiale plus importante et avoir des stratégies pour naviguer à travers cet enjeu est essentiel, indique-t-elle. Par ailleurs, faciliter l'accès à l'information stratégique sur les occasions de financement ou de collaboration scientifique permettrait aussi aux doctorantes de bonifier leurs parcours et expériences.»

Pour y parvenir, les fondatrices offriront un programme de mentorat, en plus de proposer des ateliers et des conférences qui seront, pour l’instant, à distance. Éventuellement, elles espèrent organiser des retraites annuelles ouvertes à toutes les membres sur divers thèmes.

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