Un prix pour le Fonds québécois en journalisme international

Guillaume St-Pierre, président de la Tribune de la presse parlementaire canadienne; Laura-Julie Perreault, chroniqueuse à «La Presse» et coanimatrice du balado «Sans escale» du CÉRIUM; et Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, conseiller principal aux communications du CÉRIUM.

Guillaume St-Pierre, président de la Tribune de la presse parlementaire canadienne; Laura-Julie Perreault, chroniqueuse à «La Presse» et coanimatrice du balado «Sans escale» du CÉRIUM; et Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, conseiller principal aux communications du CÉRIUM.

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Un organisme à but non lucratif fondé par un employé et une collaboratrice du CÉRIUM est récompensé par la Tribune de la presse parlementaire canadienne.

À l’automne 2018, trois journalistes se désolant du peu de place accordée au reportage international dans les médias du Québec mettaient sur pied le Fonds québécois en journalisme international (FQJI). Quatre ans plus tard, 48 projets de reportage ont été financés, 44 pays ont été couverts, 59 journalistes et 18 médias en ont été bénéficiaires.

C’est ce bilan qui a été reconnu et récompensé par la Tribune de la presse parlementaire canadienne à son dîner annuel au Musée canadien de l’histoire le 22 octobre. Le prix d’une valeur de 5000 $ a été remis aux cofondateurs et administrateurs du FQJI, Jean-Frédéric Légaré-Tremblay (conseiller principal aux communications du CÉRIUM, le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal), Laura-Julie Perreault (chroniqueuse à La Presse et coanimatrice du balado Sans escale du CÉRIUM) et Guillaume Lavallée (directeur du bureau de l’Agence France-Presse à Jérusalem), absent de la cérémonie.

Le FQJI est un organisme à but non lucratif assumant l’ensemble des dépenses de reportage à l’étranger des journalistes des médias québécois. Les projets sont sélectionnés au mérite par un jury indépendant composé cette année de Ginette Lamarche (ex-reportrice de Radio-Canada), Carole Beaulieu (ex-éditrice et rédactrice en chef de L’actualité) et Michel Arseneault (grand reporteur en Afrique pour Radio France internationale). Le financement est d’origine entièrement philanthropique et provient d’une dizaine de donateurs issus des milieux d’affaires, syndical et parapublic.

Selon le président de la Tribune de la presse parlementaire canadienne, Guillaume St-Pierre, qui a présenté le prix, l’intensité de l’actualité internationale justifiait bien le choix du FQJI comme lauréat du prix de 5000 $ cette année.

Le message du FQJI, qui aide les journalistes et leurs rédactions à offrir un «regard québécois sur le monde», est en effet que l’information internationale mérite une place tout aussi importante que les autres sections d'un journal et d'un bulletin radio ou télé et que des moyens devraient lui être accordés en conséquence.

«Le Québec comme le Canada sont bénis par leur géographie. Peu de contrées à travers le monde sont aussi sécuritaires et paisibles. Mais ce confort ne doit pas conduire à l’indifférence. Pour connaître et prendre leur juste place dans le monde, les citoyens et les décideurs ont besoin d’être bien informés, en fonction de leurs intérêts», a dit Jean-Frédéric Légaré-Tremblay dans son allocution.

Les 5000 $ reçus seront entièrement versés au Fonds afin de financer sa mission première: permettre à des journalistes d’ici de partir à l’étranger afin d’informer le public québécois sur les réalités du monde.