Célébrer le temps des fêtes loin des siens… entre amis ou avec des employés de l’UdeM!

Plusieurs membres du personnel de l'UdeM participeront au projet de jumelage des fêtes destiné aux étudiantes et étudiants étrangers qui n’auront pas la possibilité d’être parmi les leurs durant cette période.

Plusieurs membres du personnel de l'UdeM participeront au projet de jumelage des fêtes destiné aux étudiantes et étudiants étrangers qui n’auront pas la possibilité d’être parmi les leurs durant cette période.

Crédit : Getty

En 5 secondes

Des membres du personnel de l’UdeM accueilleront, dans le cadre d’un nouveau projet de jumelage, des étudiantes et des étudiants étrangers qui passeront le temps des fêtes loin de leur famille.

Plusieurs personnes ont répondu à l’appel des Services à la vie étudiante de l’Université de Montréal, qui ont lancé un projet de jumelage du temps des fêtes destiné aux étudiantes et étudiants étrangers qui n’auront pas la possibilité d’être parmi les leurs durant cette période. Ainsi, 47 membres du personnel et 110 étudiantes et étudiants ont été jumelés! 

Cette initiative est non seulement bienvenue, mais elle permet d’étendre une tradition qui existait déjà à plus petite échelle. 

Quelques membres de la communauté de l’UdeM nous font part des motifs à l’origine de leur engagement dans ce projet des Services à la vie étudiante.

Célébrer la diversité des cultures

Nathalie Sanon et Joëlle Adraos

Nathalie Sanon et Joëlle Andraos

Crédit : Courtoisie

Nathalie Sanon, gestionnaire du programme de formation à IVADO, souhaitait répéter avec ses enfants l’expérience qu’elle a vécue.  

«Quand j'étais jeune, ma mère – elle-même étudiante – invitait souvent des amis venant de partout dans le monde. Comme ils ne retournaient pas dans leur famille pendant les fêtes, nous célébrions avec eux à la sauce internationale, relate-t-elle. Jeux de cartes à la marocaine, riz au poisson à la sénégalaise, musique martiniquaise se mêlaient aux pâtés haïtiens et à la gigue québécoise! 

«Je veux que mes enfants puissent aussi profiter de cette ambiance chaleureuse de découverte de l'autre et de ses coutumes, habitudes, musiques et mets de fête tout en permettant à des étudiants actuels de vivre ici, à Montréal, des moments agréables et familiaux pendant cette période, souligne Nathalie Sanon. J’espère aussi que ces étudiantes et étudiants garderont d'excellents souvenirs de ces échanges culturels!» 

Conseillère aux affaires internationales à la Faculté de médecine, Joëlle Andraos estime que «le projet de jumelage convivial durant les fêtes est une belle occasion d’échanger avec les étudiantes et étudiants étrangers. Par mes fonctions, je suis intéressée par la dimension interculturelle de cette initiative, mais je suis également curieuse d’en apprendre plus sur les expériences que vivent les participantes et participants tant sur le plan personnel que sur celui de la formation. Les séjours d’études à l'étranger les plus marquants pour moi sont ceux où j’ai pu créer des liens avec des gens de pays différents. L’initiative du jumelage, j'en suis sûre, leur permettra de découvrir Montréal sous un nouveau jour et de nouer de nouvelles amitiés!»

Quand l’expérience incite à redonner

Sylvain Caron, Georges-Marie Dehaut et Caroline Schaedler

Sylvain Caron, Georges-Marie Dehaut et Caroline Schaedler

Crédit : Courtoisie

Pour certains, le désir de recevoir des étudiantes et étudiants étrangers durant les fêtes repose sur une expérience personnelle, soit celle d’avoir soi-même étudié loin de chez soi. 

C’est le cas de Sylvain Caron, professeur à la Faculté de musique, et de Georges-Marie Dehaut, conseillère principale au Bureau d'audit interne. 

«Ayant étudié dans un autre pays, je sais toute la solitude qu’on peut ressentir lorsqu’on est loin des siens en cette période de l’année, témoigne Sylvain Caron. Je souhaite également me sensibiliser, à la fois comme professeur et comme citoyen, à la réalité des étudiants venus d’ailleurs. J’aimerais mieux connaître ce qu’ils vivent.  

«En effet, malgré ma bonne volonté, les occasions d’échanges interculturels ne sont pas très nombreuses. Peut-être que ce jumelage va me permettre de faire évoluer ma manière d’enseigner tout en offrant à ces jeunes – en toute humilité – une expérience québécoise le plus riche possible: on n’étudie pas dans un autre pays seulement pour apprendre une matière, mais aussi pour y vivre et nouer des amitiés… Je suis sûr que cette rencontre sera enrichissante pour tous, j’ai bien hâte!» 

De son côté, Georges-Marie Dehaut a vécu l’expérience d’étudiante étrangère aux États-Unis. 

«Je suis bien placée pour comprendre ce que c’est d’être loin de son pays, dans un climat froid, très différent de ce à quoi on était habitué, indique-t-elle. C’est pourquoi j’ai tout simplement voulu aider des jeunes à faire taire ce sentiment de vide en cette période des fêtes, en les accueillant dans ma famille.» 

La conseillère principale du Bureau d’audit interne se souvient particulièrement d’une soirée que le responsable des étudiants étrangers à l’Université de l’Indiana avait organisée chez lui. «C’était dans une atmosphère très chaleureuse, à l’occasion de l’Action de grâce américaine, relate-t-elle. Il avait tout fait pour que nous puissions en profiter au maximum et avait même prévu de la musique des différents pays d’où chacun des invités était originaire. Ça m’avait grandement réconfortée.» 

Pour sa part, Caroline Schaedler se rappelle avoir été nouvelle arrivante et l’accueil chaleureux qu’elle a reçu. 

«Cet accueil que m’ont réservé différentes personnes m'a vraiment fait sentir chez moi et, maintenant, j’ai la possibilité de redonner, de découvrir et de partager des moments chaleureux. Participer à cette initiative, pour moi, c'est transformer les défis en occasions d’avancer!» affirme la coordonnatrice en entrepreneuriat du programme Innovinc.RBC à Millénium Québecor – Université de Montréal.

Ne pas rester isolé durant les fêtes

Méline Bouchet et Yanis Chalel

Méline Bouchet et Yanis Chalel

Crédit : Courtoisie

À défaut de pouvoir être parmi les siens durant la période des fêtes, il est possible d’agrémenter ce temps de l’année de différentes façons, comme le soulignent Méline Bouchet et Yanis Chalel, tous deux étudiants ambassadeurs de l’UdeM.  

«J’ai déjà dû passer les fêtes seule dans une petite ville de l’Illinois lorsque j’y étudiais, mais l’an dernier, au cours de ma première année à l’UdeM, j’ai décidé de profiter de cette période pour voyager aux États-Unis, où j’ai rejoint mon copain», indique Méline Bouchet.  

«Ensemble nous avons fait du ski et effectué diverses sorties, et l’esprit des fêtes était tout de même présent. J’ai aussi pu voir ma famille par FaceTime réunie autour d’une table, mais j’ai néanmoins ressenti de la nostalgie», confie l’étudiante du baccalauréat en études internationales. 

Dans le cas de Yanis Chalel, c’est le prix élevé des billets d’avion, combiné avec la brièveté de la période des fêtes, qui l’a convaincu de rester à Montréal plutôt que de rentrer en Algérie.  

«L’an dernier, c’était la première fois que je passais les fêtes sans ma famille, avec laquelle j’avais l’habitude de voyager et d’aller voir ma famille élargie», dit l’étudiant en informatique.   

«Comme plusieurs de mes amis étaient dans la même situation, nous nous sommes tenu compagnie en organisant des soupers de Noël, tant avec d'autres étudiants étrangers qu’avec mes colocataires, ce qui nous a permis d’avoir un semblant de temps des fêtes!» ajoute le jeune homme.   

«Je me rappelle plus particulièrement un soir où chacun avait apporté un plat de son pays d’origine: il y en avait trois ou quatre de La Réunion, un du Sri Lanka… On a passé la soirée à déguster, à échanger sur nos coutumes du temps des fêtes et à regarder des films de Noël», relate celui qui a aussi pu voir les siens grâce à la technologie numérique, malgré les six heures de décalage!  

Si Yanis Chalel et Méline Bouchet n’avaient qu’un seul conseil à prodiguer à leurs collègues étudiants et étudiantes qui seront loin des leurs entre la fin de la session d’automne et le début du trimestre d’hiver, c’est celui-ci: «Profitez de ce que Montréal a à vous offrir pendant les fêtes. Qu’il s’agisse d’aller faire de la luge sur le mont Royal, de visiter les nombreux musées, de sortir dans les bars, ne restez pas seuls chez vous et invitez d’autres personnes à se joindre à vous!» 

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