CLAD: un modèle innovant pour atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU
- UdeMNouvelles
Le 21 mars 2024
Le projet Construire l’avenir durablement de l’UdeM a été reconnu par l’Organisation des Nations unies comme faisant partie des 25 meilleures pratiques au monde.
Le projet Construire l’avenir durablement (CLAD) du Laboratoire d’innovation de l’Université de Montréal fait partie des 25 meilleures pratiques en développement durable répertoriées par l’Impact universitaire des Nations unies.
Ce répertoire a été rendu public au début de l’année 2024, à l’issue d’un examen des contributions soumises à l’organisme onusien par les établissements d’enseignement universitaires et collégiaux du monde entier. CLAD est le seul projet canadien à avoir été retenu.
L’initiative de l’Impact universitaire des Nations unies vise à présenter un échantillon des actions en cours dans les établissements d’enseignement supérieur de partout dans le monde pour faire progresser les objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 de l’ONU. Elle vise ainsi à inspirer d’autres établissements à emboîter le pas.
Une approche systémique
Le projet CLAD vise à soutenir et à accompagner les membres de la communauté de l’UdeM dans la mise en place d’activités de recherche et de formation en lien avec les ODD.
En facilitant les rencontres multidisciplinaires, il vise à stimuler et à promouvoir le partage des connaissances et des expériences, ainsi qu’à créer des liens entre la recherche, l’enseignement et l’engagement communautaire pour répondre à des enjeux sociaux et environnementaux actuels et futurs, dans une approche systémique.
En collaboration avec un ensemble d’acteurs, tant locaux qu’à l’échelle mondiale, CLAD a aussi pour but de soutenir le déploiement de nouvelles initiatives structurantes et d’offrir une visibilité accrue à l’ensemble des actions en recherche et en formation liées aux ODD.
«Les grands enjeux du développement durable ne peuvent pas être résolus en silo, il nous faut favoriser des maillages entre les disciplines et les secteurs pour stimuler le dialogue intersectoriel, et c’est l’écosystème que nous sommes en train de créer», souligne Luc Stafford, vice-recteur adjoint à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation et responsable du projet CLAD.
Inclure la durabilité à tous les niveaux
La stratégie mise de l’avant par le projet CLAD est d’inclure systématiquement les principes de durabilité à tous les niveaux, c’est-à-dire tant en enseignement qu’en recherche, dans le but de stimuler l’émergence de projets interdisciplinaires et intersectoriels innovants et transformateurs.
Sur le plan de la formation, cela se concrétise notamment par le développement et la mise en œuvre d’une nouvelle plateforme destinée à tous les membres de la communauté universitaire, offrant des ressources sur la durabilité, ses enjeux et les approches pour les aborder dans toutes les disciplines.
En ce qui a trait à la recherche, CLAD soutient et facilite l’émergence de nouveaux projets collaboratifs visant, par exemple, à repenser la santé globale de notre planète avec l’Initiative Une seule santé, à capitaliser sur la pluralité des savoirs afin de désamorcer le dépassement des limites planétaires, à proposer des pistes de solutions pour nourrir la population de manière saine et durable, ou encore à questionner nos rapports aux territoires et aux vulnérabilités.
Les travaux de CLAD visent aussi à instaurer une culture écoresponsable de la recherche non seulement dans la programmation de l’objet de la recherche, mais aussi dans les manières de faire de la recherche en assurant, par exemple, une meilleure gestion des équipements et des infrastructures dans le but de maximiser leur portée et de réduire leur empreinte écologique.
«En agissant comme un catalyseur et un facilitateur de la recherche et de la formation interdisciplinaire et intersectorielle, à travers des projets tels que CLAD et l’Initiative Une seule santé, le Laboratoire d’innovation vise à ce que chaque personne qui fréquente ou travaille à l’Université de Montréal acquière des compétences transversales en développement durable comme la pensée systémique ou encore la réflexion critique, conclut Luc Stafford. Avec la reconnaissance de l’Impact universitaire des Nations unies, nous espérons que notre approche aura une influence à l’échelle mondiale.»