«Ma thèse en 180 secondes»: Florence Véronneau-Veilleux représentera l’UdeM

Florence Véronneau-Veilleux

Florence Véronneau-Veilleux

En 5 secondes

Le concours «Ma thèse en 180 secondes» a couronné trois doctorants de l’Université de Montréal le 9 octobre.

Florence Véronneau-Veilleux, doctorante en sciences pharmaceutiques à la Faculté de pharmacie de l'Université de Montréal, a remporté la finale institutionnelle de Ma thèse en 180 secondes, qui a eu lieu le 9 octobre par vidéoconférence. «Je suis très contente, car la vulgarisation de la science est un aspect important de notre démarche de chercheur», a-t-elle commenté quelques jours après sa victoire, qui lui a valu une bourse de 500 $.

Pas moins de 16 doctorants et doctorantes avaient pris part à l’exercice. Alexia Ostrolenk a obtenu le deuxième prix et Fatema Dodat a reçu le prix du public, tous deux de 250 $. En raison de la pandémie, le Canada s’en est tenu au concours en langue française et a reporté les exposés en langue anglaise prévus dans le cadre du concours Three Minute Thesis.

C’est une présentation sur l’utilisation des mathématiques pour optimiser la médication des patients parkinsoniens qui a permis à Mme Véronneau-Veilleux de se hisser à la première place. «J’avais beaucoup répété et j’ai écrit au moins trois versions avant celle que j’ai présentée. Mais je ne m’attendais pas à gagner le concours, car les autres concurrents étaient très bons», dit-elle. L’étudiante représentera l’Université de Montréal à la finale nationale le 19 novembre. 

«Nous considérons qu’il est important de tenir ce genre de concours, qui donne un peu de visibilité aux travaux menés par nos étudiants-chercheurs et étudiantes-chercheuses tout en leur offrant une expérience de communication», a mentionné le chef d’orchestre de l’activité, Clément Arsenault, vice-recteur associé aux études supérieures et postdoctorales.

Une grande majorité de femmes ont participé au concours 2020 (12 contre seulement 4 hommes). Sous la présidence de Louise Demers, directrice et vice-rectrice associée aux études supérieures et postdoctorales, le jury était constitué de Manon Asselin, professeure agrégée à l’École d’architecture de la Faculté de l’aménagement, Luc Arsenault, metteur en scène et formateur aux Études supérieures et postdoctorales, Élaine de Guise, professeure agrégée au Département de psychologie de la Faculté des arts et des sciences, et Mathieu-Robert Sauvé, communicateur scientifique et rédacteur à UdeMNouvelles.