Andreea Schmitzer: une vie sous le signe de la science et de l’altruisme

Andreea Schmitzer

Andreea Schmitzer

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Pour la chimiste Andreea Schmitzer, issue d’une famille où le partage était encouragé même si l’on avait peu, il était naturel de redonner à l’UdeM, qui lui a permis de s’épanouir professionnellement.

Née en Roumanie de parents ingénieurs, Andreea Schmitzer a été encouragée par sa famille à se diriger vers la chimie, un domaine qui la passionnait. Le terreau s’avéra fertile pour celle qui devint, à l’été 2021, la première femme nommée directrice du Département de chimie de l’Université de Montréal en 100 ans d’histoire.

Expatriée au Canada pour effectuer un stage postdoctoral, l’étudiante s’est rapidement sentie chez elle à l’UdeM. La grande diversité culturelle qu’il y avait et son acceptation naturelle dans le groupe de recherche de la professeure Joelle Pelletier, sa «mère scientifique», sont deux facteurs qui ont scellé son destin avec l’établissement.

Ce sont aussi les raisons pour lesquelles elle a participé dès 2012 à la réflexion sur ce qu’allait être le campus MIL, au sein du comité Vision sur le pavillon, accompagnée de professeurs des départements de physique, de géographie et de sciences biologiques qui allaient y être hébergés. «On discutait de ce que ce pavillon allait représenter pour nous, raconte-t-elle. On rêvait ensemble!»

Elle devient ensuite vice-doyenne associée aux infrastructures pour la mise en œuvre du campus MIL en 2017: «Je l’ai vu naître, j’ai suivi son évolution du début à la fin! Je pense qu’on peut prendre part au développement d’un établissement en donnant du temps, et aussi de l’argent lorsque c’est possible.»

Je crois en cette université et j’espère que mes enfants et mes petits-enfants étudieront à l’UdeM et entendront parler de mon engagement. — Andreea Schmitzer

L’importance de partager

Dans la famille d’Andreea Schmitzer, l’engagement, le partage et l’altruisme étaient des valeurs bien ancrées. «J’ai la chance d’avoir grandi dans une famille pour laquelle les petits gestes représentent beaucoup, souligne-t-elle. Même si nous avions peu de choses, nous partagions énormément.»

Il n’est donc pas surprenant de compter Mme Schmitzer parmi les ambassadrices et ambassadeurs de la campagne de dons planifiés. En plus d’un don testamentaire, elle et son conjoint ont fait un don majeur pour soutenir le campus MIL. «Cette université m’a permis de m’épanouir au point de vue professionnel», affirme-t-elle.

Pour Mme Schmitzer, ce geste simple contribuera à un avenir juste et florissant pour la société de demain. «La philanthropie permet à des jeunes de réaliser leur rêve d’avoir un diplôme et, ultimement, d’atteindre leurs buts dans la vie, ajoute-t-elle. Je suis persuadée que quelqu’un qui a reçu une bourse ou du soutien durant ses études sera reconnaissant et susceptible de donner à son tour. C’est un cercle vertueux!»

Depuis le lancement de la campagne de dons planifiés en 2018, plus d’une centaine de philanthropes se sont engagés à faire un don testamentaire ou d’assurance vie pour appuyer les étudiants et les chercheurs dans l’acquisition de nouvelles connaissances et la mise en œuvre de solutions novatrices dans un monde en perpétuelle évolution.

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