La Société québécoise d’insuffisance cardiaque récompense Normand Racine

Normand Racine

Normand Racine

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Le professeur du Département de médecine de l’Université de Montréal Normand Racine reçoit le prix Reconnaissance 2022 de la Société québécoise d’insuffisance cardiaque.

C’est au cours de son 19e symposium annuel, le 30 septembre, que la Société québécoise d’insuffisance cardiaque (SQIC) a décerné à Normand Racine un prix honorifique pour souligner sa carrière exceptionnelle consacrée à la compréhension et au traitement de l’insuffisance cardiaque et son importante contribution à l’essor de l’association.

Professeur titulaire au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal, le Dr Racine a mis sur pied la SQIC en 2003, de concert avec des collègues cardiologues et du personnel infirmier de divers centres hospitaliers. 

Depuis, le regroupement provincial réunit des équipes multidisciplinaires – médecins, infirmiers, nutritionnistes, pharmaciens, physiothérapeutes, infirmiers praticiens – engagées dans le diagnostic de l’insuffisance cardiaque, l’évaluation et la prise en charge des patients et les soins prodigués. Avec ses quelque 45 cliniques d’insuffisance cardiaque réparties dans différents centres hospitaliers au Québec, la SQIC est le plus grand réseau du genre au pays.

«La Société permet de créer des liens entre les divers intervenants du réseau. Elle assure le maintien de la compétence par la formation professionnelle et formule des recommandations auprès du ministère de la Santé et des Services sociaux», souligne le Dr Racine, également instigateur du symposium scientifique annuel de la SQIC, qui vise à promouvoir la formation médicale continue des professionnelles et professionnels dans le domaine de l’insuffisance cardiaque. 

Numérisation de dossiers

Comme autre fait d’armes, le cardiologue a conçu un logiciel de suivi panquébécois pour les patients insuffisants cardiaques en établissement. «Toutes les notes d’évolution de l’état de santé des patients sont numérisées et partagées entre les divers centres hospitaliers consultés, avec l’accord des patients», indique le Dr Racine, qui siège actuellement au comité consultatif du conseil d’administration de la SQIC.

Il précise que la création de ce dossier électronique a nécessité un an de travail et a été rendue possible grâce à l’équipe informatique CRED (Collaboration pour l’efficacité en diagnostic) de l’Université de Sherbrooke et des collègues tels que le Dr Marc Frenette, cardiologue à Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, et l’infirmière clinicienne Carole Drouin.