Une fin de saison cinématographique marquée par des films primés

«Sans jamais nous connaître», d’Andrew Haigh; «La zone d’intérêt», de Jonathan Glazer; «Monstre», d’Hirokazu Kore-eda; «Kuessipan», de Myriam Verreault; et «Les jours heureux», de Chloé Robichaud, sont les films présentés au Ciné-campus en mars et avril.

«Sans jamais nous connaître», d’Andrew Haigh; «La zone d’intérêt», de Jonathan Glazer; «Monstre», d’Hirokazu Kore-eda; «Kuessipan», de Myriam Verreault; et «Les jours heureux», de Chloé Robichaud, sont les films présentés au Ciné-campus en mars et avril.

Crédit : Services à la vie étudiante

En 5 secondes

Pour la dernière programmation de la saison, le Ciné-campus des Services à la vie étudiante de l’UdeM présente des œuvres acclamées qui exposent différents enjeux sociaux.

Le Ciné-campus présente des films qui ne sont pas uniquement choisis pour leur qualité cinématographique, mais bien aussi pour les divers sujets de société qu’ils abordent et qui ont le pouvoir de provoquer des discussions, des réflexions et des questionnements chez les cinéphiles.

Pour les cinq derniers films à l’affiche en mars et avril, le Ciné-campus promet des enjeux sur la performance et la santé mentale (Les jours heureux), le deuil, l’homosexualité et la solitude (Sans jamais nous connaître), la résilience et l’autodétermination des peuples autochtones (Kuessipan), la perception de la vérité (Monstre) et la Shoah (La zone d’intérêt).

«Les jours heureux», un drame de Chloé Robichaud

Présenté le 12 mars à l’occasion de la Journée internationale des femmes, en collaboration avec le Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques, le film québécois Les jours heureux est réalisé par Chloé Robichaud, qui nous avait donné Sarah préfère la course et Pays.

La cinéaste renoue d’ailleurs avec Sophie Desmarais, l’actrice de son premier long métrage, dans ce film qui traite autant du monde de la musique classique que de la performance et des relations toxiques. La comédienne interprète avec brio une chef d’orchestre qui vit une relation difficile avec son père et agent.

«Sans jamais nous connaître», un drame fantaisiste d’Andrew Haigh

Les 19 et 20 mars, ce sera au tour de Sans jamais nous connaître, d’Andrew Haigh, un film sur l'amour et ses fantômes, d’être à l’affiche. Librement adaptée du roman Présences d’un été, de l'écrivain japonais Taichi Yamada, l’œuvre parle d’amour, de deuil, d’homosexualité et de solitude, thèmes rendus avec une grande sensibilité par Andrew Scott, Paul Mescal, Claire Foy et Jamie Bell.

Un film émouvant qui a récolté six nominations aux BAFTA Awards, dont celles du meilleur film et de la meilleure réalisation. Le long métrage est présenté en version originale anglaise (All of Us Strangers) avec sous-titres français.

«Kuessipan», un drame de Myriam Verreault

Présenté exclusivement le 20 mars à l’occasion de la 9e Semaine Mitig, en collaboration avec le Comité Droit autochtone et le Centre étudiant des Premiers Peuples des Services à la vie étudiante, le film Kuessipan est librement inspiré du roman de la coscénariste et auteure Naomi Fontaine.

Ce film met en vedette des acteurs innus et offre une vision réaliste et subtile de la vie dans la communauté, exprimant solidarité, fierté et liberté.

À la suite de cette projection gratuite, le public est convié à une discussion sur les valeurs centrales de transmission, de résilience et d’autodétermination des peuples autochtones avec Me Michaël Pereira et Me Alexis Wawanoloath.

«Monstre», un drame psychologique d’Hirokazu Kore-eda

À l’affiche les 26 et 27 mars, Monstre, d’Hirokazu Kore-eda, est une œuvre forte, à la fois sophistiquée et bouleversante, du réalisateur d’Une affaire de famille, de La vérité et des Bonnes étoiles, qui dépeint avec finesse la cruauté de l’enfance et la rigidité de la société japonaise.

Le long métrage, présenté en version originale japonaise (Kaibutsu) avec sous-titres français, a remporté le Prix du scénario et la Queer Palm du Festival de Cannes en 2023.

«La zone d’intérêt», un drame de guerre de Jonathan Glazer

Présenté un soir seulement, le 2 avril, le film La zone d’intérêt, de Jonathan Glazer, est un chef-d’œuvre cinématographique qui présente l'Holocauste d’un nouvel angle tout en réussissant à ne jamais montrer l’horreur. Les incroyables performances de Sandra Hüller (l’actrice en nomination aux Oscars pour Anatomie d’une chute) et Christian Friedel glacent le sang.

Le long métrage, présenté en version originale allemande (The Zone of Interest) avec sous-titres français, a récolté le Grand Prix du Festival de Cannes en 2023 et est en nomination pour cinq Oscars, dont ceux du meilleur film, du meilleur film en langue étrangère et du meilleur réalisateur.

Passeport culturel de l’UdeM

Du nouveau au Centre d’essai: un passeport culturel UdeM pour vivre la culture à petit prix! Au coût de 5 $ pour le trimestre d’hiver, il permet à la communauté étudiante de l’Université de Montréal de profiter d’une réduction de 20 % sur tous les évènements à l’affiche au Centre d’essai, dont les films du Ciné-Campus, et d’une autre de 25 % sur le prix des billets de certains spectacles sélectionnés au Théâtre Outremont.

Informations pratiques

Pour connaître la programmation complète et réserver des places, les cinéphiles peuvent consulter en ligne la billetterie du Ciné-campus et de la scène étudiante des Services à la vie étudiante.

Où?
Les films en salle sont présentés au Centre d'essai, situé au pavillon J.-A.-DeSève (2332, boulevard Édouard-Montpetit, 6e étage), dans une salle qui répond aux meilleurs standards de l’industrie du cinéma grâce à un projecteur 4K et un système sonore ambiophonique Dolby 7.1.

Prix d’entrée?
Le billet est au prix de 5 $ pour la communauté étudiante, de 6 $ pour les personnes employées ou diplômées de l’UdeM et de 7 $ pour le grand public.

Les billets sont vendus à l'entrée de la salle 30 minutes avant les projections. L’achat de billets en ligne est recommandé pour réserver sa place.