Le Hall Georges-H.-Baril, en l’honneur d’un pionnier de l’Université
- UdeMNouvelles
Le 15 juin 2023
- Caroline Giard
La famille de Georges H. Baril lors du dévoilement de la plaque honorifique, en compagnie du doyen de la Faculté des arts et des sciences, Frédéric Bouchard et de la directrice générale des bibliothèques, Stéphanie Gagnon.
Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal
Georges Hermyle Baril, cofondateur de la Faculté des sciences et du Département de chimie de l’UdeM, voit une salle baptisée en son honneur au Complexe des sciences du campus MIL.
Le 12 juin, les bibliothèques et la Faculté des arts et des sciences ont inauguré le Hall Georges-H.-Baril à la Bibliothèque des sciences, située au campus MIL. La cérémonie a été tenue en présence de la famille de monsieur Baril. Pour l’occasion, une plaque honorifique a été dévoilée afin de célébrer l’héritage de ce pionnier des sciences à l’Université de Montréal. Le Hall Georges-H.-Baril occupe désormais la place de l’ancien Hall du jardin.
Un peu d’histoire
Georges Hermyle Baril compte parmi ceux qui ont jeté les bases du développement des sciences à l’Université de Montréal. Cofondateur de la Faculté des sciences et du Département de chimie, tous deux créés en 1920, il a consacré sa carrière à l’Université, tant dans la gestion de ses différentes instances que dans l’enseignement de la chimie. M. Baril a occupé successivement, et parfois simultanément, les positions de directeur du Département de chimie, de secrétaire et de doyen de la Faculté des sciences, de vice-doyen de la Faculté de médecine, et même de registraire.
On retiendra particulièrement sa notable contribution au développement des sciences en langue française, non seulement dans les facultés des sciences et de médecine de l’Université de Montréal, mais aussi au sein d’associations telles l’Acfas, dont il a été président en 1935. Visionnaire, Georges Hermyle Baril a défendu sur toutes les tribunes, notamment dans de nombreux cercles de conférences, l’idée que la science et la technologie constituent d’incontournables vecteurs de prospérité pour les nations. Près d’un siècle plus tard, ce discours demeure toujours d’actualité.
