Le CRCQ récompense deux professeurs de la Faculté de médecine
- UdeMNouvelles
Le 16 octobre 2023
- Stéphanie Deschamps, Mylène Tremblay
Le Club de recherches cliniques du Québec a décerné le prix Michel-Sarrazin à Jean-Claude Tardif et le prix André-Dupont à Mathieu Ferron.
À l’occasion de sa 64e réunion annuelle, le Club de recherches cliniques du Québec (CRCQ) a dévoilé les noms des lauréats de ses prestigieux prix. Deux professeurs de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal se sont démarqués.
Jean-Claude Tardif, Prix Michel-Sarrazin 2023
Remis depuis 1977, le prix Michel-Sarrazin honore une ou un scientifique québécois chevronné qui, par son dynamisme et sa productivité, a contribué de façon importante à l'avancement de la recherche biomédicale. Cette année, le CRCQ a arrêté son choix sur Jean-Claude Tardif.
Professeur titulaire au Département de médecine de l’UdeM et directeur du Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal, le Dr Tardif est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada en médecine personnalisée et de la Chaire de recherche dotée en athérosclérose de l'Université de Montréal.
Diplômé en médecine de l’UdeM, le Dr Tardif s’est perfectionné en cardiologie et en recherche à Montréal et à Boston. Ses travaux portent sur les aspects génomiques et moléculaires de l'athérosclérose et d’autres maladies cardiovasculaires.
Son équipe et lui ont créé le Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l'Université de Montréal à l'Institut de cardiologie de Montréal ainsi que le Centre d'excellence en médecine personnalisée.
Ses réalisations lui ont valu d’être nommé membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et fellow de la Société royale du Canada. Il a en outre été décoré de l'Ordre du Canada, la plus haute distinction au pays.
Mathieu Ferron, Prix André-Dupont 2023
Accordé depuis 1984, le prix André-Dupont reconnaît l’excellence des travaux des jeunes chercheurs et chercheuses du domaine de la recherche biomédicale. Pour la cuvée 2023, le CRCQ a sélectionné Mathieu Ferron.
Chercheur et professeur agrégé au Département de médecine de l’UdeM, Mathieu Ferron s’intéresse notamment à la vitamine K et à ses effets sur les fonctions physiologiques et sur diverses affections, comme l’ostéoporose et le cancer du foie. Il découvrait récemment, avec son équipe, le rôle potentiellement protecteur de cette vitamine et de la gamma-carboxylation, une modification post-traductionnelle de certaines protéines présentes dans la voie de sécrétion, dans les cellules bêta liées au diabète. Cette découverte, une première en 15 ans de recherche fondamentale, constitue une avancée notable dans la compréhension des mécanismes qui sous-tendent cette maladie touchant 1 personne sur 11 dans le monde.
Le directeur de l’Unité de recherche en physiologie moléculaire de l’Institut de recherches cliniques de Montréal n’en est pas à sa première distinction. En 2021, l’American Society for Bone and Mineral Research lui remettait le prix Fuller Albright pour l’excellence de ses travaux de recherche. Et son département à l’UdeM lui a attribué cette année le prix Reconnaissance dans la catégorie Recherche – Début de carrière.