Faire progresser la biodiversité selon l’Initiative Une seule santé

Timothée Poisot

Timothée Poisot

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

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Timothée Poisot dirigera un groupe de travail et un pôle «des connaissances à la pratique» visant à mieux faire comprendre le rôle de la biodiversité dans les épidémies de maladies infectieuses.

Timothée Poisot, professeur agrégé au Département de sciences biologiques de l’Université de Montréal, dirigera un groupe de travail constitué de chercheurs et chercheuses de plusieurs pays sur Une seule santé et un pôle «des connaissances à la pratique» de l’observatoire international de la biodiversité GEO BON (acronyme de Group on Earth Observations – Biodiversity Observation Network).

La mission de ce groupe de travail? Aider les membres de GEO BON à rendre facilement accessibles au grand public l’expertise, les données et les recherches environnementales associées à l’approche Une seule santé pour la santé des personnes, des animaux et des plantes.

Quatre organismes internationaux participent à l’effort Une seule santé: l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme des Nations unies pour l’environnement, l’Organisation mondiale de la santé animale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans le cadre de leur plan d’action commun Une seule santé 2022-2026, les quatre organismes se sont engagés à tirer parti de la biodiversité pour agir sur la menace des maladies émergentes, un principe inscrit à l’article 5 de l’Accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies de l’OMS.

L’objectif du groupe de travail est d’évaluer comment la recherche sur la surveillance de la biodiversité, qui s’est intensifiée à la suite de l’adoption, en 2022, du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, peut contribuer à cet effort.

Sous la houlette de Timothée Poisot, le groupe rédigera des lignes directrices sur les variables essentielles de la biodiversité et collaborera avec des équipes chargées de concevoir des réseaux nationaux de surveillance de la biodiversité pour les aider à mieux soutenir les initiatives Une seule santé.

La surveillance des maladies infectieuses d’origine zoonotique (transmises de l’animal à l’humain) est également dans la mire du groupe. Pour sa part, le pôle «des connaissances à la pratique» assurera la coordination avec les parties prenantes externes pour garantir que les données et les indicateurs fournis par GEO BON sont adaptés à leurs besoins.

GEO BON rassemble près de 1000 chercheurs et chercheuses venant de plus de 550 organisations et de 90 pays. En 2020, son siège social a été transféré de Leipzig, en Allemagne, à Montréal.

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