Deux projets de l’UdeM se démarquent au gala de l’ADRIQ
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Le 4 décembre 2024
Véronique Dupéré, professeure à l’École de psychoéducation de l’UdeM; Rocio Macabena Perez, coordonnatrice du projet Art en tête et doctorante à l’École de psychoéducation de l’UdeM; Kim Archambault, professeure à l’École de psychoéducation de l’UdeM; Véronique Fournier, directrice du Centre d'écologie urbaine; Sonia Daly, coordonnatrice du projet Changer les règles du jeu; et Denis Boivin, directeur de l’école Saint-Benoît (Centre de services scolaire de Montréal).
Crédit : CourtoisieLes projets Art en tête et Changer les règles du jeu ont été nominés aux prix Coup de cœur et Innovation sociale au gala de l’ADRIQ.
Art en tête et Changer les règles du jeu, deux projets issus de l'UdeM, font partie des finalistes aux prix Coup de cœur et Innovation sociale du récent gala de l’Association pour le développement de la recherche et de l'innovation du Québec (ADRIQ).
Le programme Art en tête, lancé en 2021 par l’organisme à but non lucratif MU et dirigé par Rocio Macabena Perez, candidate au doctorat à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, ce programme vise à soutenir l’adaptation psychosociale et scolaire d’élèves du secondaire confrontés à des défis socioémotionnels tels que l’anxiété, une humeur dépressive ou des difficultés sociales.
Conçu à partir de besoins ciblés directement sur le terrain, le programme est le fruit d’une collaboration novatrice et de longue date entre les milieux communautaire, scolaire, hospitalier et universitaire. Il est porté par MU, Espace Transition et une équipe de recherche de l’École de psychoéducation de l’UdeM, avec le concours du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys.
Changer les règles du jeu: une collaboration active
L’initiative Changer les règles du jeu, une collaboration entre l’École de santé publique de l’UdeM et le Centre d’écologie urbaine permet aux enfants d’utiliser un mode de transport actif pour aller à l’école et en revenir et de jouer librement en dehors de la cour de récréation grâce à l’implantation de rues-écoles. Une rue-école est une rue située aux abords immédiats d’une école primaire et qu'on ferme à la circulation automobile pour une période de 15 à 90 minutes aux heures d’arrivée et de départ des enfants.
Après une série de projets pilotes, l’équipe a implanté une première rue-école dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Un total de 30 journées de rue-école pour 60 interventions ont pu être mises en œuvre au bénéfice des 350 élèves de l’école Saint-Benoît. Une hausse marquée d’en moyenne 45 % de la mobilité indépendante des enfants vers l’école a été observée.