Création d’UdeM français

Crédit : Amélie Philibert | Université de Montréal

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UdeM français a été créé pour valoriser la langue française, en soutenir la maîtrise, favoriser la réussite académique et contribuer au rayonnement de l’expertise de l’UdeM en français.

Le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie (BVLFF) et le Bureau du français dans les études ont fusionné, le 1er juin dernier, pour donner naissance à UdeM français. Cette nouvelle unité vise à soutenir le développement de la maîtrise du français chez les allophones et les francophones, à favoriser la réussite scolaire, à promouvoir et valoriser la langue française, et à faire rayonner l’expertise de l’Université de Montréal en français à Montréal et à l’international. 

Cette nouvelle unité voit le jour dans un contexte où la promotion et la valorisation de la langue française occupent une place importante dans le discours public, où une réflexion est en cours concernant les actions structurantes à mettre de l’avant afin de contribuer à sa vitalité, où des transformations majeures ont été apportées au cadre législatif ou ont été proposées aux programmes d’immigration économique au Québec. En effet, les personnes qui souhaitent s’installer au Québec et y travailler doivent maîtriser le français. 

«En créant UdeM français, l’Université de Montréal souhaite poursuivre l’effort collectif pour valoriser le français et soutenir employés et étudiants actuels ou potentiels afin qu’ils puissent venir à l’UdeM, travailler à l’UdeM, étudier à l’UdeM, puis réussir en français à l’UdeM», déclare Juan Torres, vice-recteur adjoint aux études de premier cycle et à la formation continue. 

Valoriser le français, une tradition de longue date à l’UdeM

La valorisation du français est une tradition de longue date à l’UdeM, où a été initié le concours d’éloquence en français Délie ta langue!, qui fête ses cinq ans et accueille aujourd’hui neuf universités québécoises et deux universités canadiennes. 

D’autres initiatives plus récentes ont eu lieu comme la création d’un programme de jumelage linguistique avec des personnes francophones, qui vise à favoriser la réussite et l’intégration des étudiants-chercheurs et des étudiantes-chercheuses allophones, le Programme intensif de francisation universitaire, destiné aux futurs étudiants et étudiantes non francophones souhaitant améliorer leur niveau de connaissance du français afin de concrétiser leur projet d’études à l’UdeM, ainsi que la conception de Francium, une banque de ressources pédagogiques pour l’enseignement et l’apprentissage du français sur objectifs spécifiques disponibles en ligne et en libre accès. 

Trois nouveaux projets seront également mis sur pied pour promouvoir la valorisation du français et de la culture francophone.  

«Par ses projets, ses initiatives et ses actions résolument francophones et francophiles, l’Université de Montréal se démarque, et cela est une source de grande fierté et d’inspiration pour en faire encore plus. Nos ambitions sont très grandes, le plan stratégique le dit clairement: devenir l’université de langue française la plus influente au monde», mentionne Etleva Vocaj, nouvelle directrice d’UdeM français. 

Une structure mise à jour

Pour plus d’efficacité et de clarté dans leur offre de service, le BVLFF et le Bureau du français dans les études ont uni leurs forces. Ces deux équipes appartenaient à deux vice-rectorats différents. Le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie relevait du Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques alors que le Bureau du français dans les études faisait partie du Vice-rectorat aux affaires étudiantes et aux études. 

«Si cette intégration a pu avoir lieu, c’est en grande partie grâce au professionnalisme et à l’engagement des personnes qui font partie des deux anciennes équipes, et qui maintenant collaborent au sein de la même unité. Cette fusion s’est effectuée en ayant l’obligation de ne pas interrompre leur travail d’analyse des dossiers des étudiantes et étudiants durant la période très chargée des admissions. Tous les membres ont travaillé avec enthousiasme, convaincus de la pertinence de cette démarche», souligne Juan Torres. 

Un contact renforcé avec les facultés

UdeM français travaillera étroitement avec des experts en pédagogie des langues de la Faculté des sciences de l’éducation ainsi qu’avec d’autres facultés.  

L’École de langues de la Faculté de l’éducation permanente, qui se nommera prochainement l’École de français, prend une place toute spéciale. Travaillant pour la consolidation du fait français à l’Université et au Québec depuis plus de soixante ans, elle est la porte d’entrée pour différentes activités d’apprentissage du français, qu’elles soient créditées ou non. Si la majorité de ses activités s’adresse d’abord à la communauté étudiante et enseignante de l’UdeM, d’autres sont ouvertes à tous et toutes, comme la possibilité de passer le TEF, un test d’évaluation de français permettant de mesurer son niveau de compétences en français.    

«L’École de français est le bras opérationnel pour l’accueil et l’intégration des étudiants et étudiantes. Elle outille également les différentes instances de l’Université pour soutenir leurs efforts pour le perfectionnement du français et propose des activités connexes», explique Biba Fakhouri, vice-doyenne à l’innovation, aux communications et à la formation continue de la Faculté de l’éducation permanente. 

Encadré: Nomination d’Etleva Vocaj à la tête d’UdeM français

Etleva Vocaj a été nommée directrice d’UdeM français, le 1er juin dernier, après avoir été directrice par intérim du Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie durant plus de deux années. Elle y occupait depuis 2019 le poste de conseillère principale à la francisation après une carrière de plus de 17 ans au ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, d’abord en tant qu’enseignante de français, puis en tant que conseillère experte et coordinatrice de l’équipe des politiques et programmes de francisation. 

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