Virage technologique à la Direction de la prévention et de la sécurité

La Direction de la prévention et de la sécurité (DPS) modernise ses opérations avec l’implantation du logiciel ICO, une solution largement utilisée dans le milieu des services d’urgence qui a été adaptée à la réalité des campus de l’Université de Montréal. À la clé: une répartition assistée par ordinateur, des procédures uniformisées et un meilleur partage d’information entre les différentes équipes de la DPS.

Un «911» à l’échelle des campus

Avec ICO, la prise d’appel et l’affectation des ressources gagnent en précision et en rapidité. Les répartiteurs du Centre opérationnel de la Sûreté, responsables de répondre aux appels en provenance de la ligne téléphonique 7771, consignent chaque demande dans le système, qui l’achemine aussitôt vers le bon intervenant.

Désormais, l’information ne circule plus seulement par radio: elle est aussi transmise sur des tablettes installées dans les véhicules de patrouille et sur les téléphones professionnels du personnel de la Sûreté. Résultat: moins d’erreurs de transmission et une meilleure gestion de plusieurs incidents en parallèle. Avec le volume important d'appels traités annuellement par la Sûreté, les retombées sur le travail quotidien seront notables.

Au-delà de la transmission d’information, ICO guide l’action. Selon le type d’appel (urgence médicale, incendie, etc.), le système affiche immédiatement les questions à poser et les consignes d’intervention. Cette standardisation allège la charge cognitive en situation stressante et assure une cohérence dans les réponses, peu importe la personne qui prend l’appel. 

Du Centre opérationnel au terrain: plus d’efficacité

Le logiciel permet aux agentes et agents de confirmer leur départ vers le lieu de l’appel, leur arrivée, de consigner des observations, d’ajouter des photos et de rédiger un rapport directement dans le véhicule. Les transmissions non urgentes passent par l’application, libérant la radio pour l’essentiel et allégeant la charge des répartiteurs. De leur côté, ces derniers voient en temps réel l’état des ressources disponibles: durant une intervention, une ronde, une rencontre. Un atout pour envoyer la bonne équipe au bon endroit et au bon moment, particulièrement utile sur le campus de la montagne, qui s’étend sur 65 hectares.

Un projet transversal en trois phases

Après cette première phase centrée sur la Sûreté, une seconde phase sera mise en œuvre dans l’équipe Santé et sécurité au travail et simplifiera notamment les déclarations d’accidents et d’incidents qui surviennent sur les campus. La troisième phase viendra consolider l’ensemble afin que chaque dossier, de l’appel initial à l’enquête, soit suivi dans un seul environnement, sans multiplier l'information entre les divisions de la DPS. 

Ce que la communauté remarquera

Dans les prochaines semaines, les membres de la communauté de l’UdeM remarqueront que les agentes et agents de la Sûreté utilisent davantage leur téléphone ou la tablette à bord des véhicules. Ces appareils sont des outils de travail: ils servent à recevoir des consignes, à noter les interventions et à transmettre les rapports en temps réel. L’objectif demeure le même: des campus sécuritaires, au service du personnel ainsi que des étudiantes et étudiants de l’UdeM.