Marie-Eve Boisvert-Hamelin fait sa rentrée à l’UdeM

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  • Le 15 octobre 2020

  • Mathieu-Robert Sauvé
Marie-Eve Boisvert-Hamelin

Marie-Eve Boisvert-Hamelin

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

Spécialiste de l’écriture chez les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme, Marie-Eve Boisvert-Hamelin fait son entrée à l’UdeM comme chargée d’enseignement.

Après avoir étudié à l’UQAM et à l’Université Lumière Lyon 2, Marie-Eve Boisvert-Hamelin fait son entrée officielle à l’Université de Montréal dans l’équipe du Département de psychopédagogie et d’andragogie de la Faculté des sciences de l’éducation. «Les conditions de cet automne 2020 sont un peu spéciales, mais je suis impatiente de faire la connaissance de mes collègues et d’entreprendre des collaborations pédagogiques et scientifiques», disait-elle à quelques jours de la rentrée.

Spécialiste de l’enseignement auprès des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA), la chargée d’enseignement s’intéresse à l’expérience de ces élèves en lien avec l’enseignement et l’apprentissage ainsi qu’aux facteurs qui font obstacle à leurs apprentissages et à leur participation dans une perspective non déficitaire. «Mes champs d’intérêt en recherche touchent à la communauté d’éducation inclusive et au rapport au savoir de ces apprenants», explique-t-elle. Dans les prochains mois, elle donnera des cours sur les défis pédagogiques posés par les élèves qui ont un TSA ou une déficience intellectuelle.

Au terme d'une majeure en anthropologie et d'un baccalauréat en adaptation scolaire, Mme Boisvert-Hamelin a enseigné pendant cinq ans en adaptation scolaire dans une école secondaire de Montréal, notamment comme orthopédagogue en soutien à l'intégration d'élèves qui vivent avec l’autisme. Elle a effectué un retour aux études en 2012 et obtenu une maîtrise puis un doctorat en éducation.

Sa thèse portait sur le rapport à l’écriture d’adolescents ayant un TSA. «L’écriture est un acte de communication qui comporte d’innombrables règles. Chez les élèves avec autisme, l’apprentissage de l’écriture peut être difficile, mais l'écriture est un vecteur de participation sociale important.»

La recherche s’est appuyée sur des entretiens en profondeur avec deux adolescents de 14 ans ‒ un garçon et une fille ‒ qui ont livré beaucoup d’information sur leur relation avec les autres par le biais de l’acte d’écrire. «Je caresse l’idée de mener un projet de recherche qui approfondira cette question. J’aimerais mieux comprendre le potentiel non exploité des élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme relativement à l’écriture.»

Auparavant, dans ses études de maîtrise, elle avait exploré ce rapport à l’écriture, mais chez des étudiants d’université. Au terme de ses travaux, elle mettait en lumière «la richesse de l’écriture en contexte éducatif pour les personnes ayant un TSA, et cela, de la prime enfance à l’âge adulte». Elle concluait dans un résumé de son mémoire qu’il importe de «souligner les conditions qui favorisent les interactions et les apprentissages plutôt que de s’attarder sur des faiblesses attribuées au nom du trouble».

Renseignements pratiques pour les nouveaux enseignants

Le Centre de pédagogie universitaire (CPU) invite tous les nouveaux enseignants et nouvelles enseignantes à consulter l’espace StudiUM, créé lors de sa dernière séance d’accueil, afin d’obtenir une foule de renseignements pratiques entre autres sur la préparation d’un cours à distance et sur les services disponibles à l’Université de Montréal.

À noter également que la prochaine séance d’accueil des nouveaux membres du personnel enseignant aura lieu en ligne le 9 décembre prochain.  

Pour plus d’information sur la séance ou pour vous y inscrire, communiquez avec le Centre de pédagogie universitaire (cpu(at)umontreal.ca).