Avec Julien Riel-Salvatore, les lumières du passé éclairent l’avenir

Utiliser le passé pour éclairer le présent et l’avenir. C’est ce que réussit à faire avec maîtrise, enthousiasme, éloquence et simplicité Julien Riel-Salvatore, nouvellement professeur titulaire d’archéologie au Département d’anthropologie de la Faculté des arts et des sciences. Il montre qu’une perspective archéologique peut contribuer à une meilleure compréhension de divers enjeux contemporains, comme le dérèglement climatique ou les fausses nouvelles. Dans son nouveau cours Monstres, ovnis et pseudo-archéologie, il outille ainsi ses groupes relativement aux arguments pseudoscientifiques de tout ordre. Comme il encourage l’interdisciplinarité, le tiers de ses étudiants et étudiantes viennent d’autres programmes pour suivre ce cours ainsi que d’autres qu’il donne.

Il perçoit également avec acuité le potentiel de chacun et chacune et les invite constamment à se dépasser: «La meilleure façon de mener les étudiants et étudiantes à exceller est de les pousser à approfondir des réflexions et des questions à la limite de leur zone de confort.»

Depuis 2017, grâce à un financement de la Direction des affaires internationales de l’UdeM, il invite ses étudiants et étudiantes les plus talentueux à faire des fouilles archéologiques en Italie sans qu’ils aient à débourser un sou. «Cela a eu l’effet salutaire de me permettre d’impliquer et de former des étudiantes et des étudiants qui sont les premiers de leur famille à étudier à l’université ou issus de familles modestes, une considération importante étant donné la diversification croissante de notre corps étudiant. En plus de fournir une expérience culturelle unique qui inclut la visite de musées et sites archéologiques, ce travail de terrain leur donne la chance de recueillir des données qu’ils et elles analysent et interprètent par la suite dans des travaux pratiques réalisés sous ma tutelle l’automne suivant. Dans ce contexte, je les responsabilise, les traitant comme de véritables collaborateurs», mentionne-t-il.

À côté de ses tâches d’enseignement, Julien Riel-Salvatore multiplie les casquettes en étant responsable des programmes de premier cycle au Département d’anthropologie, en siégeant à son comité des études et en étant engagé auprès de divers groupes étudiants. Il est également l’instigateur d’un regroupement de professeurs et de professeures du département qui aborde la question de la prévention du harcèlement sexuel en contexte professionnel.