Une étudiante de l’UdeM lauréate du Concours de vulgarisation de la recherche de l’Acfas

«La symphonie des milieux humides» est un document audio de quatre minutes dans lequel Audréanne Loiselle nous fait découvrir un écosystème situé en bordure d’un lac.

«La symphonie des milieux humides» est un document audio de quatre minutes dans lequel Audréanne Loiselle nous fait découvrir un écosystème situé en bordure d’un lac.

En 5 secondes

Audréanne Loiselle, candidate au doctorat en sciences biologiques, a gagné dans la catégorie audio pour son projet intitulé «La symphonie des milieux humides».

Audréanne Loiselle

Audréanne Loiselle était à la fois contente et surprise de figurer parmi les trois lauréates du 28e Concours de vulgarisation de la recherche de l’Acfas. Surprise parce qu’elle a présenté son projet un peu à la dernière minute et contente parce qu’elle ne s’attendait pas du tout à gagner: «Quand j’ai eu l’idée de «La symphonie des milieux humides», je l’ai laissée mûrir, mais je crois que ça m’a pris juste une journée! s’exclame l’étudiante. Je suis chanceuse, car l’audio faisait déjà partie de mes données de doctorat. J’ai pris des éléments que j’avais déjà, c’est ça qui était bien aussi.» Le concours de l’Acfas invite les chercheuses et chercheurs à communiquer leurs travaux de recherche à un large public depuis 1993.

«La symphonie des milieux humides» est un document audio de quatre minutes dans lequel Audréanne Loiselle nous fait découvrir un écosystème situé en bordure d’un lac. Sa narration est accompagnée des sons produits par les oiseaux, amphibiens et insectes chanteurs qui créent au fil des saisons des symphonies naturelles qui lui permettent de mesurer la biodiversité des écosystèmes qu’elle étudie. À cela s’ajoute sa description des autres espèces qui jouent un rôle dans le fonctionnement des milieux humides. 

L’art de la vulgarisation

Au cours des dernières années, l’étudiante de l’Université de Montréal a gagné plusieurs prix et bourses, notamment la bourse de doctorat du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies en 2018 et la bourse Pehr-Kalm en 2017: «Quand on est au doctorat ou à la maîtrise, nos directeurs nous encouragent souvent à participer à tout ce à quoi on peut participer», affirme celle qui aime beaucoup la vulgarisation scientifique et qui a suivi un cours sur la communication scientifique.

En plus du cours et de la participation à des concours qui lui ont donné des outils pour mieux vulgariser ses travaux, Audréanne Loiselle a occupé plusieurs emplois en animation scientifique et organisé de nombreux ateliers de vulgarisation auprès des jeunes et des moins jeunes: «En interagissant avec le public, on voit ce qui marche et ce qui ne marche pas quand on explique quelque chose de compliqué», souligne l’étudiante, qui travaille depuis 2016 dans le laboratoire de la Dre Stéphanie Pellerin à l’Institut de recherche en biologie végétale.

La piqûre de la biologie

Quand on fait remarquer à Audréanne Loiselle que «La symphonie des milieux humides» est très poétique, elle mentionne qu’elle a fait un double DEC (diplôme d’études collégiales) en sciences naturelles et en littérature et que, parfois, ça lui est utile! À l’université, elle s’est inscrite en biologie, en chimie et en biochimie. La biologie était son premier choix, mais finalement, c’est l’écologie et les plantes qui l’ont le plus allumée. Le désir de comprendre comment fonctionnent les écosystèmes est au cœur de son travail de recherche. À cela s’ajoute le défi de la communication et du partage des connaissances: «Je travaille aussi en conservation des milieux humides et je cherche à améliorer nos façons de conserver les écosystèmes en tenant compte des changements climatiques et des changements d’utilisation du territoire. Puisque c’est mon travail, c’est sûr que ça me tient à cœur de faire comprendre aux gens pourquoi c’est important de préserver nos écosystèmes», dit la jeune femme au sujet de son intérêt pour la vulgarisation scientifique.

Coups de pouce / coups de cœur

Afin de souligner la qualité des projets soumis au 28Concours de vulgarisation de la recherche de l’Acfas, des mentions Coups de pouce / coups de cœur ont été décernées à deux étudiantes de l’Université de Montréal.

La candidate au doctorat en neurosciences Claudia Picard-Deland travaille au Laboratoire des rêves et des cauchemars du Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Son texte «De la réalité virtuelle au rêve» aborde un de ses sujets de recherche qui est le phénomène de voler dans les rêves.

Pour sa part, Juliane Choquette-Lelarge est inscrite à la maîtrise en études internationales et elle s’intéresse principalement aux enjeux de l’ethnicité et du religieux, ainsi qu’aux formes de radicalités politiques. Sa bande dessinée «La crise des Rohingyas: de la construction de l’ethnicité au mythe de la pureté raciale» raconte la situation au Myanmar de 2017 à 2020.

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