L’UdeM pilote la mise sur pied d’une passerelle pour accélérer la formation infirmière

Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur, annonce l’octroi d’une subvention de 500 000 $ à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal qui permettra de concevoir une passerelle vers le baccalauréat en sciences infirmières. Des étudiants et étudiantes possédant déjà des préalables universitaires auront donc la possibilité de terminer leurs études plus rapidement et ainsi d’accéder au monde du travail. Le programme verra le jour pour le trimestre d’été 2023. 

«Les derniers mois nous ont démontré plus que jamais l’importance des infirmières et infirmiers pour le Québec. Ce projet de passerelle permettra d’accélérer la diplomation d’étudiantes et d’étudiants en sciences infirmières sans faire de compromis sur la qualité des connaissances et des compétences acquises au cours de la formation. Je remercie d’ailleurs l’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke pour la richesse de ce projet. Notre gouvernement a dévoilé hier son plan de match pour offrir des conditions avantageuses aux infirmières et infirmiers actuels. Je suis convaincue que les futurs diplômés auront eux aussi la possibilité de vivre une carrière stimulante dans le réseau public de la santé et je suis fière de leur offrir une nouvelle façon d’y arriver», a déclaré M^me McCann. 

L’élaboration du programme de passerelle sera pilotée par Marjolaine Héon, vice-doyenne aux études de premier cycle de la Faculté des sciences infirmières de l’UdeM, en partenariat avec ses collègues des écoles de sciences infirmières des universités de Sherbrooke et d’Ottawa. 

«Avec ce projet de passerelle, l’Université de Montréal, par sa faculté des sciences infirmières, fait partie de la solution à la pénurie d’effectifs infirmiers dans la province. Lorsqu’il verra le jour en 2023, ce programme deviendra le premier du genre au Québec. Ce projet nous montre une fois de plus que, en innovant et en sortant des sentiers battus, le monde de l’enseignement supérieur aide à répondre à des besoins criants de la société, dans laquelle les universités et leurs chercheuses et chercheurs sont des joueurs importants», a indiqué Daniel Jutras, recteur de l’UdeM. 

«La passerelle permettra aux futures étudiantes et futurs étudiants de terminer le programme plus rapidement et ainsi d’atténuer le déficit d’effectifs infirmiers au Québec, en plus de contribuer à la relève de la profession infirmière partout dans la province. Nous allons concevoir le programme en nous inspirant des meilleures pratiques de nos collègues canadiens et de ce qui se fait ailleurs dans le monde», a expliqué Marjolaine Héon. 

Ce type de programme est déjà offert dans plusieurs universités canadiennes.