Jeunesse et justice climatique

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À l’occasion de la COP26, une conférence sur la justice climatique se tiendra le 9 novembre.

Depuis plusieurs années, Eddy Pérez, directeur de la diplomatie climatique internationale au Réseau Action climat et chargé de cours au certificat en coopération et solidarité internationales de la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal, participe à titre de délégué à la conférence mondiale sur le climat. Cette année, en plus d'assister à la COP26, qui se déroule à Glasgow, il interviendra dans la conférence «Tous les chemins mènent à la justice climatique?», organisée à cette occasion. Nous l’avons rencontré et lui avons posé quelques questions.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la justice climatique?

La crise climatique et les questions de justice sociale sont intrinsèquement liées. Les pays du Sud et les communautés les plus vulnérables subissent le plus violemment les conséquences des dérèglements climatiques et des catastrophes naturelles. Ce sont ces communautés par exemple qui sont les plus touchées si un ouragan ou un typhon cause des dommages.

Répondre à la crise climatique est une question de justice sociale et nécessite de prendre en considération la réalité de nombreux groupes, que ce soit les peuples autochtones, les femmes, les jeunes. La crise climatique a des répercussions différentes selon les pays et les diverses communautés. 

Quelle est la principale recommandation concernant le climat?

De nombreux rapports scientifiques concluent que nos efforts actuels sont insuffisants pour atténuer la hausse des températures et qu’il faudrait s’entendre collectivement pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C.

Quel est le rôle des jeunes dans la justice climatique?

Les jeunes se mobilisent pour demander plus de justice climatique. C’est la voix la plus forte à la recherche d’une plus grande équité entre les générations dans l’action climatique. La mobilisation des jeunes donne de l’espoir. Les jeunes demandent à vivre dans une société plus juste, dans un environnement plus sain où les leaders politiques répondent aux appels de la science et des gens. Ils demandent des mesures plus ambitieuses et exigent qu’on travaille collectivement pour un avenir où ils pourront s’épanouir. 

À notre conférence, nous serons ravis d’accueillir Yero Sarr qui, comme Greta Thunberg, est un jeune activiste pour le climat et qui nous parlera en direct de Dakar.

«Tous les chemins mènent à la justice climatique?»

Coorganisée par le certificat en coopération et solidarité internationales de l’Université de Montréal, le Collège Ahuntsic et l’Association québécoise des organismes de coopération internationale dans le cadre des Journées québécoises de la solidarité internationale 2021 et de la tenue de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, en Écosse, cette conférence aura lieu le 9 novembre, à 18h30. 

Seront présents avec Eddy Pérez et Yero Sarr:

  • Andrée-Yanne Parent, directrice générale chez Réalité climatique Canada et chargée de cours à l’Université de Montréal;
  • Samuel Rainville, coordonnateur du Centre étudiant des Premiers Peuples de l’Université de Montréal
  • Frédéric Legault, auteur du tout récent livre Pour une écologie du 99 % et enseignant au Collège Ahuntsic;
  • Sandrine Giérula, documentariste engagée, militante pour la justice climatique et membre du Collectif de la société civile québécoise;
  • Amélie Beaulé, jeune leader pour l’environnement d’Environnement Jeunesse.

Vous pouvez vous inscrire ici.