Une médaillée en natation parmi les employés de l’UdeM

Hynda Hakem

Hynda Hakem

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

En 5 secondes

Derrière la préposée à l’accueil de la Faculté de l’éducation permanente se cache la sportive Hynda Hakem.

Lorsque nous rencontrons Hynda Hakem à l’accueil de la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal, où elle est préposée, elle vient de parcourir à vélo les 18 kilomètres qui la séparent de son domicile à Laval. Comme tous les jours de la semaine depuis plusieurs années. «Avec 37 km par jour, quand je rentre à la maison, mon sport est fait!» dit-elle énergiquement. Enfin presque! De temps en temps, à sa pause de midi, elle ajoute 1 kilomètre de nage au CEPSUM. C’est qu’Hynda Hakem nage depuis longtemps et avec des pros. 

Championne de natation

Hynda Hakem

Hynda Hakem

Alors qu’elle était technicienne en gestion des dossiers étudiants pour le certificat en petite enfance et famille, à la Faculté de l’éducation permanente, elle a appris que le championnat mondial des maîtres de la Fédération internationale de natation se tiendrait pour la première fois à Montréal. «J’ai eu envie d’y participer. Je ne me suis pas vraiment préparée. L’esprit de compétition, je l’ai laissé quand j’étais jeune!» indique-t-elle.

Cette compétition pour les plus de 25 ans a enregistré cette année-là, en 2014, un taux de participation élevé. Il y a eu plus de 9000 athlètes de 97 pays. «J’ai nagé entre un Suédois et un Danois et j’ai rencontré des gens du monde entier», se souvient-elle. Sans grande préparation, Hynda Hakem a tout de même fini septième au 50 m style libre, avec un chrono de 36 secondes.

Une famille d’athlètes en natation

C’est dans son pays natal, l’Algérie, qu’Hynda Hakem a découvert la natation. «J’ai appris à nager avec ma sœur jumelle assez tard, vers l’âge de huit ans, et mon frère de deux ans mon aîné. On a commencé à nager avec des bouées jusqu’au jour où on les a retirées et, à ce moment-là, on s’est aperçus qu’on savait nager!» raconte-t-elle. Très rapidement, elles sont rentrées dans un club de natation.

Elles ont ensuite multiplié les compétitions nationales en allant d’Alger à Constantine. Puis, elles ont voyagé partout au Maghreb, particulièrement au Maroc. «Ma sœur faisait partie de l’équipe nationale d’Algérie et elle a concouru au Liban. Plus tard, elle est devenue championne d’Afrique au 100 m brasse aux Jeux méditerranéens, tenus à Alger. Puis, elle a déménagé en France, où elle a poursuivi une carrière en natation», mentionne-t-elle. Un autre de ses frères a été gardien de but de l’équipe nationale algérienne de waterpolo.

De son côté, Hynda Hakem a arrêté les compétitions vers l’âge de 18 ans pour se consacrer aux études universitaires. 

Nager aujourd’hui au CEPSUM

Aujourd’hui, elle continue de nager au CEPSUM. À l’heure du dîner, elle y parcourt environ un kilomètre en vingt minutes. Quand ses collègues la voient revenir, ils se demandent comment elle fait. «Je suis comme un essuie-glace!» dit-elle alors malicieusement.

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