Anaïs Landry-Schönbeck: la dentiste qui redonne le sourire
- UdeMNouvelles
Le 8 février 2023
- Virginie Soffer
La prosthodontiste Anaïs Landry-Schönbeck a fait son entrée à titre de professeure adjointe à la Faculté de médecine dentaire.
Avec une mère dentiste, Anaïs Landry-Schönbeck connaît ce milieu depuis toujours. Elle a décidé de suivre sa trace et de devenir dentiste à son tour. À l’Université de Montréal, lorsqu’elle a découvert la prosthodontie, c’est-à-dire la restauration de dents abîmées ou le remplacement de dents manquantes, elle a décidé d’en faire sa spécialité tant la discipline l’a emballée. Une spécialité qu’elle enseigne aujourd’hui à titre de professeure adjointe au Département de dentisterie de restauration de la Faculté de médecine dentaire.
Redonner le sourire
«Je n’aime pas mon sourire», «J’ai de la difficulté à manger»: ce sont des phrases qu’Anaïs Landry-Schönbeck a souvent entendues. Pour chacun des problèmes soulevés, elle aime concevoir des plans de traitement adaptés. «Je développe un arbre décisionnel tout en orientant les patients vers les meilleures options», explique celle qui veut s'assurer d’obtenir un résultat optimal à long terme.
«Mes tâches n’ont rien de mécanique! Je travaille avec et sur des êtres vivants. Quoi de plus gratifiant quand je découvre que je leur ai rendu service et qu’ils reviennent me voir avec un immense sourire?» poursuit-elle.
Le plaisir de l’enseignement
Anaïs Landry-Schönbeck a été engagée comme chargée de clinique durant ses études en prosthodontie et elle a ainsi goûté au plaisir de transmettre différentes notions. «Pendant les périodes d'enseignement clinique, où les étudiants et étudiantes suivaient des patients, je les orientais avec joie. Je m’assurais que tout était réalisé correctement et je partageais avec eux des aspects techniques qu'on maîtrise au fil du temps dans sa pratique», dit-elle. Depuis, elle n’a pas cessé d’enseigner à titre de chargée de clinique tout en poursuivant son travail de prosthodontiste.
Comme chargée de cours, elle a donné durant trois ans un cours sur la façon dont les dents ferment dans la bouche et les contacts qui en découlent. Cet hiver, la professeure adjointe donnera un cours sur les prothèses partielles fixes, comme les couronnes. «C'est la base pour les étudiants et étudiantes de deuxième année, qui ont, jusque-là, à peine touché aux différents instruments telles la turbine, la fraise, etc. Dans ce cours, ils apprennent à tailler des dents sur des mannequins», indique-t-elle. Elle va aussi donner un cours d’introduction à l’implantologie à des groupes de troisième année.
Sur le plan pédagogique, Anaïs Landry-Schönbeck aimerait instaurer plus d’autoévaluation. «Ce n’est pas juste une note que je donne. L’évaluation permet de savoir quels points sont à améliorer. Si l’étudiant ou l’étudiante peut s’évaluer, il ou elle pourra transposer cette habileté dans sa pratique, au service des patients. Quand on traite des patients, il y a en effet toujours place à l'amélioration», conclut-elle.