Frédérique Collin Delagrave: petit stage va loin
- UdeMNouvelles
Le 21 avril 2023
- Stéphanie Deschamps
Lorsqu’elle a envoyé une demande de stage à l’Université de Montréal en 2015, Frédérique Collin Delagrave était loin de se douter qu’il changerait le cours de sa carrière.
Deux semaines. Voilà le temps que cela a pris à Frédérique Collin Delagrave pour poser les bases de son parcours à l’Université de Montréal. Aujourd’hui technicienne en administration (TA) au Département de sciences biologiques, c’est un stage à la Direction des ressources humaines (DRH) qui lui aura ouvert la porte de l’établissement.
Sa carrière dans le domaine administratif n’était toutefois pas tracée d’avance. À la suite de ses études secondaires, cette adepte de la peinture, du dessin et de la photographie s’était inscrite en arts visuels au Cégep du Vieux Montréal. Insatisfaite du programme, elle a décidé de prendre une pause pour aller explorer le marché du travail. Après quelques années, elle a fait son retour sur les bancs d’école, cette fois en secrétariat. Vers la fin de son programme, elle a dû solliciter des entreprises pour effectuer le stage qui lui permettrait d’obtenir son diplôme: «Je me suis dit que j’étais aussi bien de choisir des entreprises où je me voyais travailler, précise-t-elle. Mon père m’a alors suggéré l’Université de Montréal. J’ai donc tenté ma chance et j’ai obtenu un stage de deux semaines à l’attraction et la diversité des talents de la DRH.»
Après son stage, une conseillère l’appelle pour l’inviter à venir passer ses tests de sélection. C’est ainsi qu’elle obtiendra son premier mandat temporaire à titre d’agente de secrétariat à la Faculté de musique. Elle y restera de 2015 à 2017, année où elle fera son entrée en sciences biologiques, toujours en tant que temporaire. Puis, en 2018, peu avant le déménagement du département au campus MIL, une occasion s’offre à elle. «Il y a eu un jeu de chaises musicales dans le département, un peu comme celui que j’avais connu en musique, rigole celle qui se rend maintenant au travail en bicyclette, puisqu’elle habite près du campus. Ces changements m’ont permis d’obtenir mon premier mandat en tant que technicienne en administration.» Ces mandats temporaires se succéderont pendant quatre ans et, en 2022, un poste se libérera. «C’est à ce moment-là que j’ai obtenu ma permanence», dit-elle.
De nouveaux défis inattendus
Les demandes sont nombreuses au Département de sciences biologiques, mais l’ampleur de la tâche n’effraie pas Frédérique Collin Delagrave. Bien au contraire. «J’aime les chiffres et je suis à l’aise avec l’ordinateur. C’est un poste où il y a un gros volume de requêtes, ce que j’apprécie, mais il faut être capable de les traiter rapidement. Comme j’aime la diversité des tâches que j’accomplis et être occupée, ce poste me convient parfaitement», admet-elle.
Programmes de bourse, paiement de factures, remboursements et bien d’autres demandes font partie de son quotidien. Et bien que le fait d’apprendre et de mémoriser les règles et les divers fonctionnements de la Direction des finances puisse représenter un défi, elle ne changerait en rien son parcours. «Quand mes gestionnaires m’ont offert un remplacement à un poste de technicienne en administration, je ne m’y attendais pas du tout. J’étais très bien avec le fait d’être agente de secrétariat, mais un poste de TA correspond beaucoup plus à ce que j’aime faire. C’était une belle surprise de pouvoir évoluer sur le plan professionnel. Cette promotion a changé ma vie», conclut-elle.