Les deux côtés de la médaille pour Cristina Raviele

Cristina Raviele

Cristina Raviele

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

Du CHUM à l’UdeM, le parcours de Cristina Raviele lui a permis de mieux comprendre les multiples facettes de l’enseignement universitaire en milieu hospitalier.


L’enseignement universitaire n’a plus de secret pour Cristina Raviele. À son entrée en fonction au poste de technicienne en coordination du travail de bureau (TCTB) au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Montréal en avril 2021, les notions avec lesquelles elle jongle aujourd'hui ne lui étaient pas étrangères. Qu’il s’agisse de stages postdoctoraux, d’entrevues d’admission ou encore du portail MedSIS, la majorité des connaissances spécifiques à la Faculté de médecine qu’elle devait acquérir à son arrivée avaient été assimilées durant son précédent mandat à titre d’adjointe à l’enseignement universitaire au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).

Ainsi, bien que son embauche ait eu lieu en pleine pandémie, au milieu des formations Zoom et des partages d’écran, elle avoue ne pas avoir eu de difficulté à s’adapter à sa nouvelle réalité. «La transition s’est très bien faite. J’ai dû changer un peu ma vision pour voir le côté universitaire plutôt que le côté hospitalier, mais les compétences que j’ai acquises de 2018 à 2021 au CHUM me sont encore très utiles, raconte-t-elle. Elles me permettent non seulement d’accomplir mes tâches de TCTB plus aisément, mais aussi de mieux comprendre la réalité des secrétaires hospitalières avec qui je fais affaire.»

Bien qu’elle ait maîtrisé la majorité des outils dès le départ, l’ampleur du travail qu’elle devait dorénavant effectuer n’était pas comparable. Alors qu’elle s’occupait des dossiers de 46 résidentes et résidents en radiologie répartis dans quatre milieux hospitaliers, elle est désormais la personne-ressource pour 334 futurs et futures médecins de famille travaillant dans les 19 cliniques universitaires associées à l’UdeM. En plus du suivi des absences, de la gestion de la grille des stages et des évaluations, elle gère tout ce qui a trait au programme de compétences avancées en médecine du sport et de l’exercice. «Il n’y a pas une journée pareille! Il y a toujours quelque chose à faire, quelque chose à apprendre. Je touche à tout et c’est ce qui me plaît», indique-t-elle.

Un travail d’équipe indispensable

Si elle admet aimer les défis et la nouveauté, Cristina Raviele insiste sur le fait qu’il lui serait impossible de tout accomplir seule. Le programme de résidence en médecine de famille de l’Université de Montréal étant le plus important programme francophone dans la discipline au Canada, le travail d’équipe y est primordial. Elle collabore ainsi étroitement avec la coordonnatrice aux affaires étudiantes Sonia Bellefleur, arrivée peu de temps après elle: «Nous sommes sur la même longueur d’onde et nous nous dirigeons vers le même but. Puisqu’elle a occupé le poste de TCTB au Département de psychiatrie et d’addictologie pendant plusieurs années avant ses débuts en médecine de famille, elle possède, tout comme moi, des connaissances externes. Nos expériences nous ont aidées à bonifier nos postes actuels et à apporter des améliorations qui facilitent notre quotidien.»

Avec sa collègue, Cristina Raviele a récemment participé à l’organisation des journées d’admission, qui occupe une place notable au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence. De septembre à février, de nombreuses ressources sont consacrées à la planification, l’exécution et les suivis requis pour ces journées d’entrevues permettant à des milliers de candidats et candidates d’obtenir une place dans le programme de spécialité médicale de leur choix. Pour garantir le succès des activités, elle a dû collaborer avec une autre TCTB du département qui veillait principalement à la logistique, Catherine Bouchard, ainsi qu’avec les directeurs et directrices de programme et leurs homologues des universités Laval et de Sherbrooke. «En radiologie, je m’occupais des journées d’admission toute seule. Ce serait impossible en médecine de famille, puisqu’il y a au-dessus de 300 entrevues à réaliser, en plus des examens cliniques objectifs structurés et des personnes diplômées en médecine de l’extérieur du Canada et des États-Unis, explique-t-elle. Chaque membre de l’équipe apporte son expertise afin de parvenir au résultat final. Il est donc important d’avoir une belle communication, d’oser poser des questions et de ne pas craindre d’aller plus loin, de chercher les réponses. Et c’est valide en tout temps, pas que pendant les périodes occupées. La collaboration entre collègues, c’est quelque chose d’essentiel. Ça dynamise le quotidien et, le matin, ça donne envie de venir travailler. Puis, si l’on est chanceux, ça permet de nouer de belles amitiés. Il n’y a rien de mieux que ça!»