Anaïs Arlandis: «Sans les Carabins, je ne serais pas ici»

Crédit : Amélie Philibert

Quand Anaïs Arlandis a décidé de changer de continent afin de poursuivre ses études et de nager à un haut niveau, elle ne s’attendait pas à ce que cette aventure se poursuive aussi longtemps. Quatre ans plus tard, la nageuse d’origine française est toujours heureuse à Montréal et avoue avoir grandement évolué en tant que personne grâce aux Carabins.

«Je n’avais vraiment pas planifié être ici longtemps, a admis la nageuse originaire de Bar-sur-Aube. Je prévoyais rester une ou deux années, mais pas plus. À la fin de chaque saison, je me dis que je vais peut-être retourner à la maison, puis finalement, je demeure ici! C’est le concept d’équipe et l’énergie de ma première année qui m’ont convaincue. J’ai énormément grandi et gagné en confiance.»

Lorsqu’elle est arrivée à Montréal, en 2018, Anaïs Arlandis cherchait un moyen de pratiquer son sport au niveau élite tout en poursuivant ses études. Ce scénario qui peut paraître impossible en France, elle l’a finalement écrit avec les Carabins.

«La natation m’a amenée à Montréal, mais je voulais absolument continuer mes études. En France, c’est difficile de lier le sport de haut niveau et les études, alors ce plan était parfait pour moi. Sans les Carabins, je ne serais pas ici, c’est certain», affirme la jeune femme.

L’athlète par excellence des Carabins à la saison 2019-2020 a obtenu son baccalauréat en psychologie. C’est maintenant la maîtrise en éducation primaire qui occupe son temps lorsqu’elle n’est pas dans la piscine.

«Je ne sais pas où je vais vivre plus tard, car j’ai de la difficulté à me projeter dans l’avenir, mentionne Anaïs Arlandis. Je sais toutefois que je me donne de belles options. J’ai toujours l’impression qu’il me manque un petit quelque chose. Quand je suis ici, ma famille est loin et, lorsque je suis en France, je suis loin de la famille des Carabins.»

Que ce soit à Montréal, en France ou ailleurs sur la planète, l’avenir est prometteur pour cette nageuse de grand talent.

La bonne nouvelle, c’est qu’elle a décidé de revenir pour sa cinquième et dernière année d’admissibilité avec les Bleus!

«Je serai là l’an prochain! Par la suite, j’ignore ce que je vais faire. J’aimerais travailler dans les écoles primaires, mais j’ai également le rêve d’ouvrir un café en France! Ce que je sais, c’est que je n’aime pas la routine», conclut Anaïs Arlandis.

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