L’Université de Montréal inaugure les nouveaux locaux de sa faculté de médecine

Crédit : Amélie Philibert, Université de Montréal

Cet automne, les cohortes des deux premières années du doctorat de 1^er cycle en médecine de la plus grande faculté de médecine du Québec ont entamé leur formation dans des lieux conviviaux et modernes situés dans le Quartier latin, au cœur de Montréal.   

Ce déménagement des activités précliniques du campus de la montagne au pavillon du centre-ville permet d’accroître la capacité d’accueil de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, comme demandé par le gouvernement. En effet, afin de combler les besoins croissants de la province en effectifs médicaux, des discussions ont eu lieu dans les dernières années entre le gouvernement, les quatre facultés de médecine ainsi que les autres partenaires du réseau et il a été décidé que les facultés haussent de façon significative le nombre d’étudiants et étudiantes dans leurs programmes.  

Cet automne, 385 étudiantes et étudiants de première année ont donc fait leur entrée à la Faculté de médecine de l’UdeM, dont 49 au campus délocalisé de l'Université de Montréal en Mauricie. Entre 2018 et 2024, les admissions en médecine ont ainsi augmenté de 40 %. Pour faire face à cet accroissement de l’effectif étudiant et assurer la qualité des services offerts, l’aménagement de nouvelles installations s’avérait nécessaire. Le pavillon Roger-Gaudry était devenu trop exigu pour accueillir toutes les activités liées à la formation, bien que certaines activités d'enseignement s’y déroulent toujours.  

L’Université de Montréal s’est donc mise à la recherche d’un lieu d’apprentissage idéal. Le ministère de l’Enseignement supérieur lui a accordé une subvention de 17 500 915 $ pour aller de l’avant dans son projet, notamment pour payer les frais de location des cinq premières années d’occupation et le coût des améliorations locatives.

«Nous continuons de poser des gestes importants afin de favoriser un meilleur accès aux soins pour la population québécoise. Notre gouvernement a pris l’engagement d’augmenter de manière significative le nombre d’étudiants et étudiantes en médecine et ces nouvelles installations nous permettent de répondre à cet important besoin. Ce nouvel environnement d’enseignement, situé en plein centre-ville et surtout à proximité du CHUM, vient offrir un milieu d’apprentissage à la fine pointe de la technologie. Je remercie l’Université de Montréal d’avoir répondu présent afin de contribuer encore davantage à former la relève médicale de demain», a mentionné la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.   

Le choix s’est porté sur le bâtiment du 888, boulevard De Maisonneuve Est, à proximité de certains lieux de pratique et de stage, dont le CHUM, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal. Les travaux de rénovation des locaux d’une superficie de plus de 6200 m2 répartis sur deux étages se sont déroulés à la vitesse grand V tout en respectant les budgets alloués.   

«Nous nous sommes installés ici pour répondre aux besoins cruciaux de la population québécoise. Il manque de médecins partout au Québec et, en tant que premier établissement de formation en santé, nous avons la responsabilité d’en former davantage. L’UdeM sera une citoyenne engagée envers la population du Centre-Sud. C’est un quartier où nous sommes présents depuis longtemps déjà grâce à nos établissements affiliés. Je vois de nombreuses possibilités pour renforcer nos partenariats avec la communauté, favoriser l’engagement de nos étudiants et étudiantes et contribuer à la revitalisation du quartier», a déclaré le recteur, Daniel Jutras.  

Depuis septembre, la Faculté de médecine de l’UdeM accueille ainsi dans son pavillon du centre-ville 631 étudiants et étudiantes de première et deuxième année du doctorat de 1er cycle en médecine, 50 membres de la direction du programme et responsables de cours et 24 membres des personnels de soutien et d’administration.  

«La hausse de cohortes a été l’occasion pour notre faculté de concevoir les nouveaux locaux en fonction des approches pédagogiques innovantes mises de l’avant dans le renouveau de notre programme de doctorat de 1er cycle. Une formation complètement actualisée basée notamment sur l’apprentissage par équipes dans des salles modulables, qui met l’accent sur les enjeux de société et les domaines émergents tels que la santé numérique et la santé climatique», a conclu le doyen, le Dr Patrick Cossette.