Deux nouveaux programmes spécialisés en intervention sont offerts à la FAS
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Le 13 mai 2025
- Faculté des arts et des sciences
La Faculté des arts et des sciences de l’UdeM propose deux nouveaux programmes pour répondre aux réalités et aux besoins actuels du secteur de l’intervention et de la relation d’aide.
La Faculté des arts et des sciences (FAS) de l'Université de Montréal propose deux nouveaux programmes pour répondre explicitement aux réalités et aux besoins actuels du secteur de l’intervention et de la relation d’aide: un microprogramme de 2e cycle en protection de la jeunesse, qui débutera cet automne, et un microprogramme de 2e cycle en santé mentale forensique, qui s’amorcera à l’automne 2026. Il est possible de déposer dès maintenant une demande d’admission pour ces deux formations.
Protection de la jeunesse: formation interdisciplinaire en partenariat avec les milieux professionnels
Le microprogramme en protection de la jeunesse est issu d’une collaboration entre les départements de criminologie, de psychoéducation, de psychologie et l’École de travail social de la FAS, et en partenariat avec les centres intégrés de santé et de services sociaux et les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux de la région métropolitaine. Il s’adresse aux titulaires d’un baccalauréat en intervention ainsi qu’à la communauté professionnelle en exercice, qui pourront acquérir ou améliorer les compétences nécessaires pour travailler en protection de la jeunesse.
«Ce programme a été conçu pour répondre à des besoins concrets du terrain. En misant sur une formation interdisciplinaire et appliquée, il contribuera à améliorer la qualité des services en protection de la jeunesse et à favoriser l’attraction et la rétention des professionnels de la santé dans ce secteur exigeant», indique Marie-Andrée Poirier, directrice de l’École de travail social.
Grâce à une approche novatrice axée sur des cas concrets, la formation permettra de préparer les intervenants, actuels et futurs, à agir dans des contextes de problématiques familiales complexes. Par ailleurs, un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en protection de la jeunesse, comportant une composante de stage, pourrait voir le jour dès l'automne 2026. Les personnes inscrites au microprogramme pourraient ainsi poursuivre leur parcours en voyant l'ensemble des cours suivis crédités dans le DESS.
Santé mentale forensique: intervenir au sein du système de justice
Le microprogramme de 2e cycle en santé mentale forensique a été conçu pour répondre aux besoins croissants de spécialistes dans l’interaction entre les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et le système de justice, qu’il soit civil ou pénal. Les questions de santé mentale en contexte judiciaire étant transdisciplinaires, l’Université de Montréal, qui se veut un chef de file en recherche et sur le terrain dans les domaines de l’intervention, offre une formation à la fois innovante et flexible.
Le microprogramme cible donc autant les étudiantes et étudiants souhaitant enrichir leurs compétences en intervention, en complément d’une formation de maîtrise ou de doctorat – comme en criminologie, psychologie, psychoéducation, travail social, sciences infirmières, psychiatrie –, que les professionnels de la santé en activité voulant se spécialiser tout en continuant à travailler.
«De la prévention au suivi dans la communauté en passant par l’hospitalisation ou l’incarcération, la prise en charge des personnes présentant des problèmes de santé mentale et un parcours judiciaire nécessite une continuité de services qui se décline dans une perspective multidisciplinaire. Aider les individus avec un tel profil tout en protégeant la population est un défi qui exige rigueur scientifique, humanisme et pragmatisme. Le programme en santé mentale forensique est une formation qui a pour but d’aider les intervenants à relever un tel défi, mais également de soutenir le développement de projets de recherche multidisciplinaires qui prennent en compte des éléments théoriques et méthodologiques complexes», mentionne Jean Proulx, professeur à l’École de criminologie.
En lançant ces nouveaux programmes, la Faculté des arts et des sciences entend soutenir les personnes désireuses de se spécialiser dans le domaine de l’intervention et de la relation d’aide. Ces formations visent à répondre aux besoins actuels du secteur tout en offrant une expertise théorique et pratique de pointe. L’objectif est de préparer les futurs intervenants à relever les défis complexes et multidimensionnels auxquels ils feront face dans leur pratique professionnelle et de contribuer ainsi à l'amélioration des services et à la spécialisation dans ces domaines essentiels.