Les articles coups de cœur de la Faculté de médecine
- UdeMNouvelles
Le 17 janvier 2024
- Mylène Tremblay
Sasha Campeau et Kévin Jao lors du tournage de la série «De garde 24/7»
Crédit : MARC-ANDRÉ LAPIERRE
En 2023, quels sujets ont fait vibrer la rédactrice de la Faculté de médecine Mylène Tremblay? Le choix fut cornélien. En voici trois, qui n’excluent en rien tous les autres!
En me replongeant dans les articles que j’ai écrits tout au long de l’année pour mettre en lumière les membres de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, l’évidence m’a sauté aux yeux: ce sont les gens qui font les nouvelles par leurs actions, leurs recherches, leur vision et leur ténacité.
Ainsi, j’aurais pu vous parler de Ghislaine Rouly, cette magnifique dame de 76 ans qui codirige la Chaire de recherche du Canada sur le partenariat avec les patients et les communautés sur la base de son expérience plutôt que de ses diplômes – une première! Ou encore du neuroscientifique Tomas Paus, selon qui la plupart des troubles de santé mentale sont liés à un problème de développement cérébral survenu dans les premières années de vie. Et aussi de la nutritionniste Geneviève Mercille, qui a assuré la coordination scientifique de l’ambitieux rapport du Défi alimentaire pour nourrir le Québec de façon saine, durable et équitable en tout respect de l’environnement.
Bref, je pourrais continuer comme ça longtemps, vous l’aurez compris! Je braquerai plutôt les projecteurs sur trois articles à voix multiples.
La transmission des connaissances à la télé
Depuis neuf saisons, la série documentaire De garde 24/7 lève le voile sur le quotidien à l’hôpital de celles et ceux qui passent leur vie à sauver la nôtre. J’ai eu le privilège d’assister en exclusivité au tournage d’un épisode sur le transfert du savoir-faire et du savoir-être. Le jour de ma visite, l’équipe suivait le Dr Kévin Jao, oncologue et professeur au Département de médecine de l’UdeM. Quelle belle leçon d’humanité et d’humilité ai-je reçue en le voyant au chevet de personnes atteintes d’un cancer avancé. Il répondait à chacune et chacun avec douceur et honnêteté pour les aider à reprendre le contrôle de leur vie brisée. En marge du tournage, j’ai pu m’entretenir aussi avec la Dre Danielle Grandmont, la résidente Élodie De Coene, sa mentore Marie-Michelle Robert et la réalisatrice Sasha Campeau.
Le grand retour des humanités en santé
En quoi les arts et humanités ont-ils leur place en santé? Pour le savoir, j’ai dû soulever bien des pierres. Ce faisant, j’ai appris que leur apport dans le cursus de médecine remonte en fait… à l’Antiquité! Dans la foulée des travaux sur le renouveau du programme de doctorat de 1er cycle en médecine, qui ouvrira plus grand la porte aux sciences humaines et sociales, j’ai demandé à cinq membres du corps professoral de la Faculté de médecine de nous dire en quoi ces disciplines enrichissent la formation médicale et quelles sont les initiatives en cours, ici même, à l’UdeM.
Relisez «Les humanités en santé: d’Hippocrate à 2024».
Comment soigner une clientèle hors de l’ordinaire
Les meilleures idées naissent de vrais besoins. Voilà ce que je me suis dit en discutant avec l’étudiante en médecine Maya Mikutra-Cencora. Si elle a mis sur pied le Mouvement pour l’inclusion des besoins spéciaux en soins de santé (MIBSS), en 2022, c’est parce qu’il n’existait aucune formation sur les soins requis par des patients ayant un handicap ou une déficience. En novembre dernier, le Mouvement tenait sa deuxième activité au Centre d’apprentissage des attitudes et habiletés cliniques de l’UdeM. Tout l’après-midi, une vingtaine d’étudiantes et étudiants de différentes universités ont pu s’exercer auprès de patients partenaires atteints d’autisme, de déficience intellectuelle, de surdité ou d’un autre handicap. Et devinez quoi? À la suite de la parution de l’article, Maya a été invitée sur le plateau de l’émission Ça me regarde (AMI-télé). À suivre!
Relisez «Un projet étudiant pour soigner les personnes avec des besoins spéciaux».
