La médecine computationnelle sera une option à la maîtrise

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  • Le 29 avril 2020

  • Mathieu-Robert Sauvé
La Faculté de médecine de l’Université de Montréal offrira l’automne prochain une option Médecine computationnelle à son programme de maîtrise en sciences biomédicales.

La Faculté de médecine de l’Université de Montréal offrira l’automne prochain une option Médecine computationnelle à son programme de maîtrise en sciences biomédicales.

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La Faculté de médecine crée une option en médecine computationnelle à sa maîtrise en sciences biomédicales.

La Faculté de médecine de l’Université de Montréal offrira l’automne prochain une option Médecine computationnelle à son programme de maîtrise en sciences biomédicales. Les membres de la Commission des études ont approuvé ce projet à leur réunion virtuelle du 21 avril.

L’option permettra d’accueillir «des cliniciens cherchant à acquérir des notions avancées en médecine computationnelle, mais aussi des étudiants qui détiennent une formation dans un autre domaine et qui souhaitent mettre leurs habiletés à profit au service des domaines médicaux ou biomédicaux», peut-on lire dans le document de présentation.

Expertise relativement nouvelle née de la «croissance exponentielle du volume de données médicales et biomédicales», la médecine computationnelle fait le lien entre «l’apprentissage machine et de l’intelligence artificielle, des objets de recherche dans lesquels Montréal, notamment notre université, se positionne comme un chef de file, tant dans la gestion que dans l’utilisation des données».

L’Institut de valorisation des données sera un partenaire de la Faculté de médecine dans le cadre de ce projet. La nouvelle option permettra de proposer des outils et concepts jusqu’ici ignorés par les cliniciens. «En effet, les programmes de maîtrise en informatique, par exemple, restent relativement inaccessibles à des cliniciens et leur contenu n’est, de toute façon, pas orienté vers l’application de problématiques cliniques (système de santé, biostatistique, etc.).»

Jusqu’à la création de cette option, l’Université de Montréal n’offrait pas de parcours «dédié aux sciences des données ou à l’apprentissage machine pour les besoins spécifiques de la recherche médicale et biomédicale».