Trois questions à Denis Fortin
- UdeMNouvelles
Le 17 septembre 2021
- Virginie Soffer
Denis Fortin a entamé son mandat de vice-recteur adjoint aux technologies de l’information durant la pandémie.
Denis Fortin a commencé son mandat de vice-recteur adjoint aux technologies de l’information de l’Université de Montréal en pleine pandémie, en mai 2020. Il nous raconte son arrivée durant cette période particulière.
Pouvez-vous nous parler de votre arrivée à l’UdeM en plein milieu de la pandémie?
Il s’agit en fait d’un retour à l’Université de Montréal dans un nouveau fauteuil! Je suis un pur produit de l’UdeM: j’ai étudié au Département d’informatique et de recherche opérationnelle de la Faculté des arts et des sciences, où j’ai obtenu mon baccalauréat et ma maîtrise. Ensuite, j’ai eu une longue carrière en informatique au Canada et en Europe, où j’ai passé 18 ans entre autres en France, en Suisse et en Angleterre. En juin 2014, je suis revenu à Montréal et j’ai travaillé dans le secteur financier. Me revoici à l’UdeM depuis un peu plus d’une année.
Prendre de nouvelles fonctions en période de pandémie, ce n’est pas facile. Oui, on réussit bien à travailler avec des outils comme Teams et Zoom pour garder le contact malgré la distance. Mais les conversations que nous avions avec nos collègues autour de la machine à café ont disparu. Maintenant, pour se voir, il faut prendre l’habitude de demander des rendez-vous en organisant des cafés virtuels de temps à autre. Ce n’est pas évident ni pour les employés ni pour les étudiants. Une partie importante de l’expérience étudiante réside dans l’esprit de communauté qui se crée avec ses collègues. Cette expérience devient désormais virtuelle.
D’un autre côté, c’est un moment fascinant pour commencer à travailler dans les technologies de l’information [TI] à l’Université. Les technologies étaient souvent perçues comme une aide utile, mais non indispensable. La pandémie nous a conduits à réajuster cette vision. Depuis un an, grâce aux outils mis en place par les TI, les étudiants et les employés de l’UdeM ont pu continuer à communiquer avec par exemple Teams et Zoom. Ils ont également eu la possibilité de voir leurs documents sur leur téléphone à partir de leur compte OneDrive et Office 365. Nous nous sommes rendu compte de la très grande utilité des différentes équipes des Technologies de l’information.
À votre entrée en poste l’an dernier, quelle a été la première chose dont vous avez voulu vous assurer?
J’ai voulu savoir si les outils de collaboration étaient implantés à l’UdeM. J’ai été ravi d’apprendre que c’était bien le cas. Ces outils sont basés sur l’infonuagique et cela permet de les rendre disponibles sur des téléphones de manière plus flexible. Je tiens d’ailleurs à féliciter tous ceux et celles aux Technologies de l’information qui ont travaillé d’arrache-pied pour permettre à toute la communauté de l’Université de poursuivre leurs activités à distance durant la pandémie.
Votre défi le plus important à venir sera?
Aux Technologies de l’information, le plus important défi est toujours l’adaptabilité face à une réalité mouvante. Au printemps 2020, il a été décidé en seulement quelques jours que les employés seraient en télétravail et que les étudiants poursuivraient leur session à distance. À la rentrée d’automne, nous allons revenir en présentiel tout en maintenant des activités en ligne. Il faudra alors définir exactement que faire technologiquement parlant.
En informatique, on redéfinit l’impossible tous les sept ans! Regardons par exemple nos téléphones, qui ont aujourd’hui une puissance et une capacité de stockage incroyables. Quand j’ai commencé ma carrière, c’était inconcevable. Nous n’avions pas cette puissance même sur les ordinateurs les plus coûteux. Nous travaillons sans cesse pour nous adapter au changement.
Nous travaillons pour accompagner au mieux étudiants, professeurs, chercheurs et employés. Nous nous réinventons et offrons de nouvelles solutions. C’est justement ce qui rend l’informatique fascinante: réussir à faire évoluer l’existant dans un environnement en perpétuelle transformation.