Des contenants réutilisables pour réduire la pollution

Des contenants réutilisables arrivent à l’UdeM.

Des contenants réutilisables arrivent à l’UdeM.

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

Le campus de l’UdeM se verdit avec l’arrivée des contenants réutilisables Cano.

Lutter contre la pollution grâce à une utilisation ingénieuse de la technologie, tel est le pari de Marco Gartenhaus, fondateur de la jeune pousse Cano. Ce diplômé de HEC Montréal qui a aussi suivi certains cours du diplôme d’études supérieures spécialisées en écodesign stratégique de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal a mis au point des contenants réutilisables extrêmement robustes munis de codes QR afin qu’ils puissent être empruntés avec une application pour ensuite être lavés et réutilisés.

Fini les gobelets à usage unique

De nouvelles tasses à café réutilisables arriveront chez Local Local dès le 4 octobre. Le principe est simple: une personne numérise le code QR sous une tasse et l’emprunte; elle boit son café, puis elle a 14 jours pour déposer la tasse dans un bac prévu à cet effet. Si elle la rapporte dans les 48 heures, elle accumulera des points qui lui permettront d’avoir des cafés gratuits par la suite.

«Nombreux sont ceux et celles qui viennent chez Local Local avec leur propre tasse réutilisable. D’autres n’y pensent pas et prennent des gobelets en théorie recyclables, mais il y en a toujours qui sont oubliés quelque part, jetés dans la mauvaise poubelle. Le plus efficace est donc de ne produire aucun déchet pour que le cycle ne soit pas brisé», dit Pascal Prouteau, directeur des résidences, de l’hôtellerie et de la restauration à l’Université de Montréal.

D’autres contenants à l’étude

On prévoit également utiliser différents contenants pour les repas. Il y en aurait par exemple au bar à salades chez Local Local. Les contenants réutilisables pourraient aussi servir à emporter des restes de repas chez soi et à réduire ainsi les emballages et le gaspillage alimentaire.

9000 morceaux de plastique en moins cet été

Ces contenants pourraient faire leur apparition au cours de certaines activités.

Par exemple, cet été, dans les camps de jour du CEPSUM, 4500 repas ont été servis dans les boîtes à lunch de Cano. «Cela a permis d’éviter le recours à 4500 boîtes faites chacune avec 2 morceaux de plastique, ce qui fait 9000 morceaux de plastique. Ou pour le dire autrement, ce sont 200 sacs poubelles noirs de plastique qui n’ont pas eu à être traités», note Pascal Prouteau.

L’équipe de Cano chez Local Local

Le 4 octobre, l’équipe de Cano sera à Local Local pour présenter les nouvelles tasses réutilisables.

  • De gauche à droite : Fanny Brousseau, directrice marketing chez Cano, Marco Grotenhaus, fondateur de Cano et Pascal Prouteau, directeur des résidences, de l’hôtellerie et de la restauration à l’Université de Montréal.

    De gauche à droite: Fanny Brosseau, directrice du marketing chez Cano; Marco Gartenhaus, fondateur de Cano; et Pascal Prouteau, directeur des résidences, de l’hôtellerie et de la restauration à l’Université de Montréal

    Crédit : Amélie Philibert

Les codes QR, une technologie en pleine expansion

Selon Brian King, professeur au département d’entrepreneuriat et innovation de HEC Montréal, cette technologie, inventée au Japon il y a un peu plus de 20 ans, connaît aujourd’hui une véritable explosion grâce aux téléphones intelligents, qui peuvent recueillir l’information contenue dans un code QR. Dans le cas de Cano, chaque tasse est dotée d’un code personnalisé qui permet son repérage rapidement.