Une alliance cégeps-universités pour combler les besoins quant à la formation en IA

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Le Pôle montréalais d'enseignement supérieur en intelligence artificielle annonce la création de neuf projets collaboratifs visant à élargir l’offre de formation dans le domaine de l’IA.

Le Pôle montréalais d'enseignement supérieur en intelligence artificielle (PIA) a dévoilé la liste des projets collaboratifs qu’il financera en 2022-2023 pour améliorer l’offre de formation dans les domaines de l’intelligence artificielle et de ses enjeux éthiques et sociaux. Deux de ces projets sont issus de l’Université de Montréal.

Qu’il s’agisse de formation du personnel enseignant, de conception d'outils pédagogiques ou d’amélioration, d’adaptation et d’élaboration de cours et de formations en IA, les projets sélectionnés ont été mis sur pied par au minimum un cégep public et une université membres du PIA.

Le premier projet de l’UdeM s’intitule La science des changements climatiques et sera réalisé en collaboration avec des équipes des cégeps Marie-Victorin et André-Laurendeau, de Mila – l’Institut québécois d'intelligence artificielle – et d’IVADO, l’Institut de valorisation des données. Se penchant sur cette science interdisciplinaire, il mènera à la mise en place de six modules de formation pouvant être utilisés dans divers contextes d’enseignement.

Le second projet, Animer des processus délibératifs en éthique de l’intelligence artificielle (IA): une formation à destination du personnel enseignant, sera fait en association avec le Collège de Rosemont. L’équipe concevra une formation en ligne gratuite sur la pratique délibérative en éthique de l’IA qui s’adressera au personnel enseignant du collégial et des universités. Il s’agit d’un deuxième mandat pour cette équipe, qui avait obtenu une subvention pour son précédent projet, Éthique et intelligence artificielle en enseignement supérieur, du PIA dans un concours antérieur.

En plus des 9 projets actuels, 14 ont été subventionnés par le PIA entre 2020 et 2022. La vice-rectrice adjointe aux études de premier cycle et à la formation continue de l’UdeM, Sylvie Normandeau, qui est également coprésidente du Pôle, estime que ce financement offre une occasion rarissime de développer l’intérêt pour le secteur de l’IA. «Ce soutien financier permet de susciter et d'encourager des initiatives innovantes qui ne verraient peut-être pas le jour autrement, admet-elle. Nous sommes impressionnés et gagnés par un agréable sentiment de fierté à la vue de tous les projets soutenus par le PIA.»