Le jumelage international, un projet enrichissant du programme d’ergothérapie

Josée Lemoignan, Johanne Higgins et Sylvie Scurti

Josée Lemoignan, Johanne Higgins et Sylvie Scurti

Crédit : Amélie Philibert

En 5 secondes

L’École de réadaptation reçoit le Prix d’excellence pour l’internationalisation des programmes.

En 2020, l’École de réadaptation s'associait au projet Assignment with An International Buddy, offrant ainsi le premier programme d’ergothérapie nord-américain à l'intégrer. Depuis, le projet a gagné en popularité auprès des étudiants et étudiantes du continuum baccalauréat-maîtrise en ergothérapie, développant du même coup leur conscience interculturelle et leur identité professionnelle.

Dès le second trimestre de leur formation, les personnes intéressées par le jumelage international sont invitées à s’inscrire au projet. Elles sont alors jumelées avec des étudiants et étudiantes d’établissements d’un des pays participants, soit les Pays-Bas, la Norvège, l’Islande, la République tchèque, la Belgique flamande, l’Angleterre, la France, le Liban et, depuis 2022, les États-Unis. En plus d’assister à des rencontres animées par des professeurs et responsables de stage de l’Université de Montréal, les participants et participantes rencontrent virtuellement leur partenaire étranger afin de faire connaissance, d’échanger sur leurs programmes de formation respectifs et de partager leur expérience. «Bien que les étudiants puissent se référer au guide pour orienter les sujets de discussion avec leur vis-à-vis, la majorité a dit avoir eu de riches échanges où ont été abordés des sujets multiples allant au-delà de ceux proposés dans le guide, souligne Sylvie Scurti, responsable de la gestion et du développement de la formation clinique. Plusieurs ont mentionné avoir eu des discussions d’une durée bien supérieure à ce qui était attendu et ont indiqué avoir maintenu les communications après la fin du projet, enrichissant ainsi leur réseau de contacts personnels et professionnels.»

En place depuis trois ans, le projet a une portée bien concrète. Le nombre de demandes de stage à l'étranger, offert en option dès la troisième année du continuum, ainsi que l’intérêt pour le parcours de formation international de la maîtrise sont en augmentation. Plusieurs étudiants et étudiantes considèrent également cette expérience comme une preuve de développement de leur compétence professionnelle. «Bien qu’il s’agisse d’une activité volontaire, ces personnes reconnaissent la valeur ajoutée d’y participer pour l’enrichissement de leurs connaissances, l’ouverture sur le monde et l'accroissement de leurs compétences et de leur sensibilité culturelles, dit la directrice de l’École de réadaptation, Bonnie Swaine. Les retombées de ce projet sont indéniables.»